̽»¨¾«Ñ¡

Redirecting...

̽»¨¾«Ñ¡

The Africa Renewal website has relocated to:

You are being redirected automatically. If not, click the link above.

Nouvelles stratégies contre le VIH/SIDA

Get monthly
e-newsletter

Nouvelles stratégies contre le VIH/SIDA

Le taux de nouvelles infections réduit de 14%
Afrique Renouveau: 
A patient discussing medication with a doctor at HIV/AIDS unit in Botswana. AMO/ Eric Miller
Photo credit: AMO/Eric Miller
Un patient parle de traitement avec un docteur dans l'unité VIH/Sida au Botswana. Photo credit: AMO/Eric Miller

Après plus de trois décennies de lutte acharnée contre ce monstre, l'Afrique est enfin parvenue à ralentir considérablement le taux d'infections au VIH/SIDA.

Au cours de la dernière décennie, des progrès remarquables ont été réalisés dans la lutte contre cette pandémie.

Selon le dernier rapport de l'ONUSIDA, entre 2010 et 2015 les nouvelles infections au VIH ont diminué de 14% en Afrique orientale et australe, région la plus touchée au monde, et de 8% en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Malgré les difficultés économiques, l'Afrique subsaharienne a mis au point les programmes les plus significatifs au monde, offrant des traitements antirétroviraux (ARV) à plus de 12 millions de personnes contre 11 000 en l'an 2000.

En 2015, environ 10 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique orientale et australe et 1,8 million en Afrique occidentale et centrale étaient sous ARV.

Pour atteindre ces résultats, les pays africains ont adopté plusieurs approches: négociation de prix abordables pour l'approvisionnement en ARV, simplification et décentralisation des systèmes de prestation de services, et constitution de chaînes d'approvisionnement dynamiques en ARV et autres produits liés au VIH.Ìý

La prévention et le traitement ont souvent lieu à l'échelle de la communauté. Les aides-soignants à domicile se chargent ainsi de l'administration des traitements aux patients et de leur prise en charge.

En septembre 2016, l'Afrique du Sud a annoncé la gratuité des traitements pour toutes les personnes vivant avec le VIH, indépendamment de l'état de leur système immunitaire. Auparavant, le traitement était uniquement gratuit pour les personnes présentant un faible taux de CD4 dans le sang - indiquant le degré de gravité de l'infection.

La préventionÌý

Les pays africains ont également développé des méthodes de prévention, comme la circoncision médicale volontaire. Depuis 2007, plus de 10 millions d'hommes ont été circoncis dans 14 pays prioritaires selon l'OMS: Botswana, Ethiopie, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Rwanda, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

Les services de soins prénataux ont également réduit considérablement la transmission de la mère à l'enfant. De plus en plus de femmes enceintes sont soumises au dépistage. En cas de séropositivité, elles reçoivent un traitement préventif, entraînant une diminution significative des infections dans toute la région.

Le Malawi attribue des ARV à vie à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. A cela s'ajoutent d'autres initiatives pour détecter le virus, telles que les campagnes de dépistage et l'intégration du test du VIH dans les autres services médicaux.

Un nombre croissant de programmes est désormais financé au niveau national. Le Zimbabwe a par exemple créé une taxe VIH/SIDA, tandis que le Rwanda a rendu les services liés au VIH gratuits en les intégrant dans son régime national d'assurance sociale.

Cependant, des défis subsistent. L'Afrique subsaharienne représente encore les deux tiers des nouvelles infections dans le monde.Ìý

En juillet 2016, l'UNICEF a annoncé que le sida était la première cause de décès chez les 10-19 ans en Afrique. Malgré les progrès, le nombre de jeunes contractant le VIH doit être réduit, notamment chez les filles, particulièrement vulnérables aux abus sexuels.

Les jeunes filles représentent 25% des nouvelles infections et les femmes 56% des infections chez les adultes notamment en raison des inégalités entre les sexes, d'un accès insuffisant à l'éducation et aux services de santé, et des mauvaises conditions de vie.

Selon l'OMS, la réduction des nouvelles infections passera par une augmentation des rapports protégés, des programmes de long terme pour changer les comportements sexuels, des méthodes abordables de prévention au sein des populations à risque et un accès élargi aux traitements pour les femmes enceintes.Ìý

Des politiques ciblées, un leadership fort, une implication massive des gouvernements, de la société civile, ainsi que des personnes vivant avec le VIH, s'avèrent essentiels pour soutenir les progrès accomplis et atteindre les objectifs mondiaux de développement.Ìý Ìý

More from this author