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Vue d'une plage

A beach on the island nation of Kiribati, a collection of 33 Pacific atolls and islands now threatened by climate change. Kiribati was included in the list of LDCs in 1985. UN Photo/Eskinder Debebe

Deuxième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA-II)
3-14 septembre 1990, Paris 

Contexte

La deuxième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés s'est tenue en 1990 à Paris, comme lors de la sur les pays les moins avancés. La deuxième conférence a passé en revue les progrès socio-économiques réalisés dans les pays les moins avancés au cours des années 1980, ainsi que les progrès des mesures de soutien international au cours de cette décennie.  S'appuyant sur l'expérience et les connaissances acquises au cours des années 1980, la conférence, à laquelle ont participé les représentants de 150 gouvernements, a pu parvenir à un accord sur les stratégies et les priorités de développement pour ces pays et formuler des politiques et des mesures aux niveaux national et international pour accélérer le processus de développement dans les pays les moins avancés au cours des années 1990.

Reconnaissant que la situation des PMA s'était aggravée au cours des années 1980, la Conférence a adopté le Programme d'action de Paris des pays les moins avancés pour les années 1990, dont les domaines prioritaires étaient la politique macroéconomique, le développement des ressources humaines, l'inversion de la tendance à la dégradation de l'environnement et le renforcement de l'action pour faire face aux catastrophes, le développement rural et la production alimentaire, et le développement d'un secteur productif diversifié.

Dans la , la communauté internationale s'est engagée à prendre des mesures urgentes et efficaces, fondées sur le principe de la responsabilité partagée et du partenariat renforcé, afin d'inverser la détérioration de la situation socio-économique des pays les moins avancés et de relancer leur croissance et leur développement.

La Déclaration de Paris stipule que : 

? Nous estimons que la dégradation de la situation économique, sociale et écologique de la plupart des pays les moins avancés au cours des années 1980 n'est pas une fatalité. Elle peut être inversée si ces pays et tous leurs partenaires, mettant à profit le nouveau climat de confiance dans les relations internationales, unissent leurs efforts dans le cadre d'une véritable solidarité, notamment à travers de nouvelles formes de coopération, pour redonner aux pays les moins avancés la perspective d'un développement soutenu et durable, inséré dans la croissance de l'économie mondiale. ?

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