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Développement économique

Comme des millions de personnes dans le monde, Kinley Wangmo et sa famille ont perdu leur source de revenus à cause de la pandémie de Covid-19. Mais cette mère de famille bhoutanaise a trouvé une solution, qui lui a permis de vivre de la culture hydroponique, qui consiste à cultiver des végétaux dans une eau spécifique riche en nutriments, sans recourir à la terre. Kinley a lancé le projet Bhutan Hydroponics en 2020, dans une petite serre située dans la capitale, Thimphou. Au début de l’année 2024, Kinley comptait parmi les 30 bénéficiaires qui recevaient un soutien financier de la FAO au titre de son projet sur l’agriculture périurbaine et urbaine au Bhoutan, mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage. Dans le cadre de ce projet, elle a bénéficié d’une aide pour l’aménagement du terrain et l’équipement et le matériel nécessaires à son exploitation, ainsi que de semences moyennant un partage des coûts, et a reçu une assistance technique pour l’installation des serres, des structures de jardinage, des systèmes d’irrigation et de l’équipement numérique dont elle avait besoin pour son activité.

La Xayyavieng explique que, en son for intérieur, il a «toujours su que l’agriculture est la bouée de sauvetage qui nous permet de survivre et de nous développer». Âgé de 46 ans, ce père de famille nourrit depuis longtemps l’espoir de voir ses trois enfants devenir des acteurs du changement, en rapportant les connaissances et l’expérience acquises au Viet Nam voisin sur les terres de la famille, dans la province d’Attapeu, dans le sud-est de la République démocratique populaire lao. Sa participation à un projet mis en œuvre par la FAO a permis d'augmenter de 160 % les revenus du foyer familial grâce à une bonne récolte de pastèques, en lui permettant de cultiver des légumes à la fois pendant la saison des pluies et la saison sèche.

Nirosha Dilmini récolte des aubergines depuis l’aube sur son petit lopin de terre dans le village de Tanamalvila, dans le district de Monaragala, au sud-est du Sri Lanka. Cela fait désormais six ans qu’elle exploite cette parcelle. En termes de production et de bénéfices, l’année 2023 est la plus lucrative qu’elle ait jamais connu. Elle attribue cette transformation au programme de bonnes pratiques agricoles mis en place par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Nirosha fait partie des 645 maraîchers sri-lankais provenant de trois districts ayant reçu, dans le cadre du programme, du matériel pour moderniser leurs pratiques agricoles.

Selon ONU commerce et développement, une évolution globale vers la circularité, axée sur une production et une consommation responsable, est essentielle pour faire de l'économie numérique une force d'autonomisation pour les personnes et la planète.

Les hauts plateaux de Papouasie–Nouvelle-Guinée sont une région isolée et unique aux prises avec un ensemble complexe de difficultés qui nécessitent une attention immédiate. Le récent glissement de terrain sans précédent dans la province d'Enga, qui a touché près de 8 000 personnes, a non seulement mis en évidence la vulnérabilité de la région aux catastrophes naturelles, mais a également fait ressortir des problèmes sous-jacents tels que les conflits, la pauvreté, les inégalités et la crise climatique. Géographiquement isolée, la région possède un patrimoine culturel, une biodiversité et des ressources naturelles d’une grande richesse. Le PNUD et ses partenaires entreprennent un nouveau programme axé sur trois piliers liés entre eux : l'autonomisation des communautés, la résilience climatique et la consolidation de la paix.

Pas facile de pratiquer l’agriculture dans la région semi-aride du Nord-Est au Brésil. Sous l’effet de la dégradation de l’environnement, la plupart des sols ne sont plus assez sains pour retenir l’eau, les nutriments ou les microorganismes. Face à cette situation, beaucoup d’agriculteurs ont alors davantage recours aux engrais et aux pesticides, utilisent davantage d’eau, ressource devenue rare, et dégradent encore davantage les sols dans un cercle vicieux dramatique. Dans ce contexte difficile, des micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) parviennent pourtant à produire des denrées alimentaires tout en protégeant la nature.

L'augmentation alarmante du fardeau de la dette mondiale appelle à des réformes urgentes des systèmes financiers internationaux afin d’assurer un avenir prospère pour les populations et la planète.

Le premier Forum mondial des chaînes d'approvisionnement s'est tenu du 21 au 24 mai 2024. L'événement a rassemblé plus de 1 000 participants du monde entier pour débattre des perturbations croissantes sur les chaînes d'approvisionnement mondiales.

Le , le plus grand rassemblement annuel de jeunes sous la bannière de l'ONU, s'est tenu au Siège des Nations Unies du 16 au 18 avril. Le forum de cette année a fait écho au thème du Forum politique de haut niveau de 2024 : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ». L'événement de trois jours comprenait des séances plénières, des discussions interactives thématiques et régionales, ainsi que des discussions sur les solutions innovantes pour les jeunes dans la mise en œuvre du Programme de développement à l'horizon 2030.

L’accès à l’eau peut être entravé par les conflits, mais peut également les provoquer. La rareté croissante de l’eau et les effets du changement climatique ne font qu’augmenter le risque de conflit. Dans ce contexte, la gestion efficace et durable des ressources en eau est cruciale si l’on veut réduire la concurrence et contribuer à la paix locale, et commence par la surveillance des ressources en eau. Grâce aux satellites qui tournent autour de la Terre et collectent chaque jour de grandes quantités de données, y compris sur l’eau, la télédétection joue un rôle central s’agissant de combler le manque de données dans les zones difficiles d’accès.

Regina est une entrepreneuse vivant avec le VIH en Zambie. Âgée de 60 ans, elle est membre d'un groupe de soutien qui s'efforce de surmonter la stigmatisation et la discrimination, grâce à un projet de génération de revenus mené par l'OIT et ses partenaires.

Tout au long de l'histoire, les femmes yéménites ont joué un rôle essentiel dans la culture et la récolte du café. Aujourd'hui, elles s'impliquent davantage dans les dernières étapes de la production.

Élevée dans une famille où les femmes étaient dissuadées de travailler en dehors du foyer, Çiğdem Kudret n’avait jamais connu l’indépendance financière. Après six mois de formation en 2019, Çiğdem a rejoint l’équipe de production de la première coopérative de femmes dans la province du Hatay, dans le sud de la Türkiye. Le tremblement de terre de 2023 a profondément ébranlé la région ; la coopérative a essuyé de graves pertes et seuls 10 pour cent de ses produits ont pu être récupérés. Avec l’aide de la FAO, Atiye Sönmez Erdoğdu, fondatrice de la coopérative, a relancé l’activité de commerce en ligne de la coopérative et rallié d’autres membres pour reprendre la production, malgré les difficultés.

Les femmes sont moins bien payées que les hommes, réalisent la plupart des tâches ménagères et des soins non rémunérés et ont souvent du mal à accéder au financement. Pour redresser la situation, il faudra placer l’égalité des sexes au centre des économies en introduisant des systèmes fiscaux plus équitables, en élargissant les possibilités d'emploi y compris aux postes de direction, en abrogeant les politiques qui empêchent les femmes de s’épanouir, etc. Avec les objectifs de développement durable comme boussole, le PNUD et ses partenaires s’emploient à libérer la résilience et la puissance économique des femmes. Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, bâtissons ensemble un monde où toutes les femmes peuvent s'épanouir !

Il n’a jamais été aussi urgent de promouvoir l’autonomisation économique des femmes,  comme en témoigne le thème de la Journée internationale de la femme en 2024 : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».