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Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit durant la p¨¦riode du 1er ao?t 2016 au 31 juillet 2017 (A/72/295)

A/72/295
French
date: 
2017

Soixante-douzi¨¨me session

Point 135 de l¡¯ordre du jour provisoire*

Examen de l¡¯efficacit¨¦ du fonctionnement
administratif et financier de l¡¯Organisation
des Nations Unies

 

 

 

                  Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit durant la p¨¦riode
du 1
er ao?t 2016 au 31 juillet 2017

 

 

                     Rapport du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit

 

 

 

    R¨¦sum¨¦

         Le pr¨¦sent rapport couvre la p¨¦riode allant du 1er ao?t 2016 au 31 juillet 2017, durant laquelle le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises. La pr¨¦sidence des sessions a ¨¦t¨¦ assur¨¦e par Mme Maria Gracia Pulido Tan (Philippines) et la vice-pr¨¦sidence par M. J. Christopher Mihm, Jr. (?tats-Unis d¡¯Am¨¦rique). Comme par le pass¨¦, tous les membres du Comit¨¦ ont assist¨¦ ¨¤ chacune des sessions qui ont eu lieu pendant la dur¨¦e de leurs mandats.

         On trouvera ¨¤ la section II du pr¨¦sent rapport une vue d¡¯ensemble des activit¨¦s du Comit¨¦, de l¡¯application de ses recommandations et des activit¨¦s qu¡¯il compte mener en 2018. La section III est consacr¨¦e aux observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦.

 

  1.     Introduction

 

 

  1.         Par sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a cr¨¦¨¦ le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit, organe subsidiaire qu¡¯elle a charg¨¦ d¡¯assurer des fonctions consultatives sp¨¦cialis¨¦es et de l¡¯aider ¨¤ s¡¯acquitter de ses responsabilit¨¦s en mati¨¨re de contr?le. Dans sa r¨¦solution , elle a approuv¨¦ le mandat du Comit¨¦ ainsi que les crit¨¨res auxquels ses membres devaient satisfaire (recens¨¦s dans l¡¯annexe de la m¨ºme r¨¦solution). Conform¨¦ment ¨¤ son mandat, le Comit¨¦ est autoris¨¦ ¨¤ tenir jusqu¡¯¨¤ quatre sessions par an. ? ce jour, il en a tenu 39 depuis sa cr¨¦ation, en janvier 2008.
  2.         Conform¨¦ment ¨¤ son mandat, le Comit¨¦ pr¨¦sente ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale un rapport annuel, dans lequel il r¨¦capitule ses activit¨¦s et donne des avis ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e. Le pr¨¦sent rapport annuel, le dixi¨¨me du genre, couvre la p¨¦riode allant du 1er ao?t 2016 au 31 juillet 2017.
  3.         Le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis concernant notamment : les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations formul¨¦es par les organes d¡¯audit et de contr?le soient effectivement mises en application; l¡¯efficacit¨¦ globale des proc¨¦dures de gestion des risques et les carences des m¨¦canismes de contr?le interne; les incidences des ¨¦tats financiers et des rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes sur les op¨¦rations; la pertinence des m¨¦thodes comptables et des pratiques de divulgation de l¡¯information appliqu¨¦es dans l¡¯Organisation. Il lui fournit ¨¦galement des avis sur les moyens de favoriser la coop¨¦ration entre les organes de contr?le.
  4.         Le pr¨¦sent rapport traite des probl¨¨mes que le Comit¨¦ a constat¨¦s durant la p¨¦riode ¨¤ l¡¯examen en exer?ant les fonctions susmentionn¨¦es.

 

 

  1.     Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
    pour les questions d¡¯audit

 

 

  1.     Sessions du Comit¨¦

 

 

  1.         Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises : du 28 au 30 novembre 2016 (trente-sixi¨¨me session), du 15 au 17 f¨¦vrier 2017 (trente-septi¨¨me session), du 19 au 21 avril 2017 (trente-huiti¨¨me session) et du 24 au 26 juillet 2017 (trente-neuvi¨¨me session). Il a tenu trois sessions sur quatre au Si¨¨ge de l¡¯ONU. La trente-huiti¨¨me session s¡¯est tenue ¨¤ l¡¯Office des Nations Unies ¨¤ Gen¨¨ve.
  2.         Le Comit¨¦ fonctionne conform¨¦ment au R¨¨glement int¨¦rieur qu¡¯il a adopt¨¦ (voir l¡¯annexe ¨¤ son premier rapport annuel (). Jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent, tous ses membres ont assist¨¦ ¨¤ toutes ses sessions. Toutes ses d¨¦cisions ont ¨¦t¨¦ prises ¨¤ l¡¯unanimit¨¦; son r¨¨glement int¨¦rieur permet toutefois ¨¤ ses membres de faire consigner leur d¨¦saccord ¨¦ventuel avec les d¨¦cisions prises ¨¤ la majorit¨¦.
  3.         ? la trente-sixi¨¨me session, tenue en novembre 2016, Maria Gracia Pulido Tan (Philippines) a ¨¦t¨¦ ¨¦lue Pr¨¦sidente du Comit¨¦ et J. Christopher Mihm, Jr. (?tats-Unis d¡¯Am¨¦rique) Vice-Pr¨¦sident pour l¡¯ann¨¦e 2017. On trouvera de plus amples renseignements concernant le Comit¨¦, dans toutes les langues officielles de l¡¯Organisation, sur son site Web ().
  4.         Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a publi¨¦ trois rapports, ¨¤ savoir son rapport annuel ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2015 au 31 juillet 2016 () le projet de budget du Bureau des services de contr?le interne au titre du compte d¡¯appui des op¨¦rations de maintien de la paix pour la p¨¦riode allant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018 () et le projet de budget-programme au titre du contr?le interne pour l¡¯exercice biennal 2018-2019 (), ces derniers ¨¦tant soumis ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e par l¡¯interm¨¦diaire du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires.

 

 

  1.     Suite donn¨¦e aux recommandations du Comit¨¦

 

 

  1.         Le Comit¨¦ se r¨¦unit quatre fois par an, g¨¦n¨¦ralement pour des sessions de trois jours chacune. Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, il a abord¨¦ plusieurs questions li¨¦es tout particuli¨¨rement ¨¤ la gestion des risques de l¡¯Organisation et au fonctionnement du BSCI. Le suivi de l¡¯application de ses recommandations a fait partie des questions inscrites ¨¤ l¡¯ordre du jour de chacune de ses sessions. Les principales recommandations qu¡¯il a formul¨¦es au cours de la p¨¦riode ¨¤ l¡¯examen concernent :
  1.       La n¨¦cessit¨¦ de continuer ¨¤ r¨¦duire le nombre de recommandations essentielles formul¨¦es par le BSCI qui ne sont pas appliqu¨¦es dans les d¨¦lais;
  2.      La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI de dialoguer avec les parties prenantes afin qu¡¯il y ait une vision claire de la mani¨¨re dont les rapports et les recommandations d¡¯audit sont ¨¦labor¨¦s;
  3.       La n¨¦cessit¨¦ pour les cadres sup¨¦rieurs de veiller ¨¤ ce que la gestion du risque institutionnel devienne un mode standard de fonctionnement et qu¡¯elle soit effectivement appliqu¨¦e et soutenue ¨¤ l¡¯¨¦chelle de toute l¡¯Organisation;
  4.       La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de pleinement ¨¦valuer et g¨¦rer les risques associ¨¦s au financement au moyen de ressources extrabudg¨¦taires;
  5.       La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI d¡¯achever l¡¯¨¦laboration de directives et de protocoles qu¡¯il utilisera pour conseiller l¡¯administration et faire des d¨¦clarations sur des situations pouvant donner lieu ¨¤ un audit ou une enqu¨ºte;
  6.       La n¨¦cessit¨¦ de disposer d¡¯un syst¨¨me de signalement centralis¨¦ pour les enqu¨ºtes, qui aiderait ¨¤ assurer l¡¯exhaustivit¨¦ et l¡¯exactitude des signalements des actes illicites, notamment des cas de fraude av¨¦r¨¦e ou pr¨¦sum¨¦e;
  7. La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI de rassembler les travaux de ses trois divisions pour d¨¦finir l¡¯ensemble de contr?les de gestion qui doivent ¨ºtre en place d¨¨s le d¨¦marrage d¡¯une mission de maintien de la paix, ce qui aiderait l¡¯Organisation ¨¤ agir plus efficacement en amont pour pr¨¦venir l¡¯exploitation et les atteintes sexuelles;
  8. La n¨¦cessit¨¦ de proc¨¦der ¨¤ un examen global du BSCI, qui contribuerait notamment ¨¤ rem¨¦dier aux nombreuses vives pr¨¦occupations concernant les op¨¦rations, les relations de travail internes et l¡¯efficacit¨¦ de la Division des enqu¨ºtes;
  9.        La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI de veiller ¨¤ ce que les plans de travail des diff¨¦rentes divisions soient guid¨¦s par la strat¨¦gie de gestion du risque institutionnel;
  10.        La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de renforcer sa capacit¨¦ de g¨¦rer Umoja et d¡¯en utiliser les produits pour prendre des d¨¦cisions;
  11.       La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Administration de continuer de sensibiliser les responsables et le personnel concern¨¦ ¨¤ l¡¯importance de contr?les internes rigoureux et de leur donner des orientations en la mati¨¨re;
  12.        La n¨¦cessit¨¦ de disposer d¡¯une strat¨¦gie coordonn¨¦e visant ¨¤ centraliser les activit¨¦s collectives des organes de contr?le afin que les d¨¦cideurs puissent avoir un tableau complet des contributions du syst¨¨me des Nations Unies ¨¤ la mise en ?uvre du Programme de d¨¦veloppement durable pour 2030.
  1.     Activit¨¦s envisag¨¦es par le Comit¨¦ en 2018

 

 

  1.       Le Comit¨¦ a accompli les t?ches que lui assigne son mandat en fonction du calendrier des sessions du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires et de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. Il continuera ¨¤ programmer ses r¨¦unions et ses activit¨¦s de sorte ¨¤ assurer des ¨¦changes coordonn¨¦s avec les organes intergouvernementaux et ¨¤ mettre ses rapports ¨¤ leur disposition en temps opportun. Lors d¡¯un examen pr¨¦liminaire de son plan de travail, il a recens¨¦ plusieurs domaines essentiels sur lesquels il fera porter les travaux de chacune de ses quatre sessions au cours de l¡¯ann¨¦e financi¨¨re 2018 (voir tableau ci-apr¨¨s).

 

                         Plan de travail du Comit¨¦ pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2017 au 31 juillet 2018

 

 

Session

Domaine

Examen du rapport du Comit¨¦ par un organe intergouvernemental

 

 

 

²Ï³Ü²¹°ù²¹²Ô³Ù¾±¨¨³¾±ð

Examen du plan de travail du BSCI pour 2018, ¨¤ la lumi¨¨re des plans de travail d¡¯autres organes de contr?le

Projet de budget du BSCI au titre du compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice allant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019

Incidences sur les op¨¦rations des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes

Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le, y compris l¡¯organisation d¡¯une r¨¦union de coordination des comit¨¦s de contr?le

?lection du Pr¨¦sident et du Vice-Pr¨¦sident pour 2018

Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, premier trimestre 2018

Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-douzi¨¨me session

Quarante et uni¨¨me

?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations des organes de contr?le

Rapport du Comit¨¦ sur le budget du BSCI au titre du compte d¡¯appui

Examen du dispositif de gestion des risques et de contr?le interne de l¡¯Organisation

Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-douzi¨¨me session

²Ï³Ü²¹°ù²¹²Ô³Ù±ð-³Ù°ù´Ç¾±²õ¾±¨¨³¾±ð

Incidences sur les op¨¦rations des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes

Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le

Projets de transformation et autres questions nouvelles

Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-douzi¨¨me session

²Ï³Ü²¹°ù²¹²Ô³Ù±ð-±ç³Ü²¹³Ù°ù¾±¨¨³¾±ð

?tablissement du rapport annuel du Comit¨¦

Examen du dispositif de gestion des risques et de contr?le interne de l¡¯Organisation

?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations des organes de contr?le

Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le

Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, partie principale de la soixante-treizi¨¨me session

 

 

  1.       Le Comit¨¦ a planifi¨¦ ses travaux pour 2017 en ayant ¨¤ l¡¯esprit les principaux ¨¦l¨¦ments susceptibles d¡¯influer sur ses activit¨¦s, ¨¤ savoir :
  1.       Les diverses mesures de r¨¦forme et de transformation engag¨¦es par l¡¯Organisation, dont le dispositif de mobilit¨¦, le dispositif de prestation de services centralis¨¦e et Umoja;
  2.       L¡¯expiration, en d¨¦cembre 2016, du mandat triennal de deux des cinq membres du Comit¨¦.

 

 

  1.     Observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦

 

 

  1.     ?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations
    des organes de contr?le de l¡¯Organisation des Nations Unies

 

 

  1.       Conform¨¦ment ¨¤ l¡¯alin¨¦a b) du paragraphe 2 de son mandat, le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e un avis sur les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations issues des audits et autres contr?les soient effectivement mises en application. Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, il a syst¨¦matiquement examin¨¦ l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de l¡¯application par l¡¯administration des recommandations des organes de contr?le de l¡¯Organisation.

 

                         Comit¨¦ des commissaires aux comptes

 

  1.       En ce qui concerne le rapport financier et les ¨¦tats financiers v¨¦rifi¨¦s de l¡¯ann¨¦e termin¨¦e le 31 d¨¦cembre 2016 [] (¨¦tats financiers des entit¨¦s autres que les op¨¦rations de maintien de la paix), le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ que le pourcentage de mise en ?uvre de ses recommandations en souffrance ¨¦tait pass¨¦ de 9 % en 2015 ¨¤ 18 % en 2016 et que des mesures pr¨¦liminaires avaient ¨¦t¨¦ prises en vue de l¡¯application de pr¨¨s de 67 % des recommandations restantes. Le Comit¨¦ a toutefois not¨¦ que ces progr¨¨s n¡¯¨¦taient pas suffisants. Au 31 d¨¦cembre 2016, sur les 98 recommandations qui restaient ¨¤ appliquer, 17 (soit 18 %) avaient ¨¦t¨¦ int¨¦gralement mises en ?uvre, 66 (soit 67 %) ¨¦taient en cours d¡¯application, 10 (soit 10 %) n¡¯avaient pas du tout ¨¦t¨¦ appliqu¨¦es et 5 (soit 5 %) ¨¦taient devenues caduques.
  2.       Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a ¨¦galement constat¨¦ que l¡¯¨¦tat d¡¯application des recommandations n¡¯est pas indiqu¨¦ de la m¨ºme fa?on par le Secr¨¦tariat et les commissaires aux comptes. Cette divergence s¡¯explique par le fait que le Secr¨¦tariat classe certaines recommandations comme ¨¦tant ? en cours d¡¯application ?, alors que les commissaires les consid¨¨rent comme ? non appliqu¨¦es ?. L¡¯Administration a indiqu¨¦ qu¡¯elle prenait des mesures pour veiller ¨¤ l¡¯application rapide de toutes les recommandations des organes de contr?le.
  3.       En ce qui concerne le rapport financier et les ¨¦tats financiers v¨¦rifi¨¦s pour l¡¯exercice de 12 mois allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016 [] (¨¦tats financiers des op¨¦rations de maintien de la paix), le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ que le taux d¡¯application des recommandations pour l¡¯exercice de 12 mois allant du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 s¡¯¨¦levait ¨¤ 49 %, soit une l¨¦g¨¨re baisse par rapport ¨¤ l¡¯ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente (52 %).
  4.       Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a examin¨¦ l¡¯¨¦tat d¡¯avancement des recommandations anciennes pour toutes les entit¨¦s des Nations Unies relevant de sa comp¨¦tence et not¨¦ que le taux global d¡¯application des recommandations anciennes ¨¦tait pass¨¦ de 43 % en 2015 ¨¤ 45 % en 2016. Toutefois, au paragraphe 103 de son r¨¦sum¨¦ concis (), le Comit¨¦ s¡¯est d¨¦clar¨¦ pr¨¦occup¨¦ par le nombre de recommandations en souffrance depuis plus de deux ans. Dans l¡¯ensemble, le Comit¨¦ a indiqu¨¦ que 53 recommandations ¨¦taient en souffrance depuis plus de deux ans, ce qui repr¨¦sentait 9 % du nombre total de recommandations en souffrance pour l¡¯ann¨¦e termin¨¦e le 31 d¨¦cembre 2015. D¡¯apr¨¨s lui, les administrations de toutes les entit¨¦s concern¨¦es des Nations Unies doivent prendre des mesures plus ¨¦nergiques pour appliquer les recommandations anciennes.
  5.       Le Comit¨¦ demande instamment ¨¤ l¡¯Administration de continuer de s¡¯employer ¨¤ faire en sorte que les recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes soient appliqu¨¦es rapidement.

 

                         Bureau des services de contr?le interne

 

  1.       Toutes les recommandations qualifi¨¦es d¡¯essentielles par le BSCI sont port¨¦es ¨¤ l¡¯attention du Comit¨¦ de gestion pour qu¡¯il en assure le suivi, l¡¯accent ¨¦tant mis sur celles dont l¡¯application a pris du retard. Le Bureau et le D¨¦partement de la gestion informent le Comit¨¦ consultatif chaque trimestre de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de leur application. D¡¯apr¨¨s l¡¯Administration, le nombre des recommandations essentielles en souffrance est tomb¨¦ de 49 ¨¤ la fin du deuxi¨¨me trimestre 2016 ¨¤ 38 ¨¤ la fin du premier trimestre 2017.
  2.       Le Comit¨¦ continue de suivre avec l¡¯Administration la question de l¡¯application des recommandations essentielles qui ne sont pas appliqu¨¦es dans les d¨¦lais. Comme le montre la figure I, sur les 38 recommandations essentielles en souffrance susvis¨¦es, 20 avaient vu leur d¨¦lai d¡¯application expirer. La part la plus importante de ces recommandations continue d¡¯avoir trait aux missions de maintien de la paix.

 

Figure I

                         ?volution des recommandations essentielles du BSCI dont le d¨¦lai d¡¯application
a expir¨¦ 

 

 

Title: OIOS Critical Past Due

 

  1.       Le Comit¨¦ prend note des efforts faits pour r¨¦duire le nombre des recommandations essentielles qui ne sont pas appliqu¨¦es dans les d¨¦lais. Il constate ¨¦galement que le nombre de recommandations essentielles du BSCI en souffrance a tendance ¨¤ baisser.

 

                         Corps commun d¡¯inspection

 

  1.       Dans son rapport annuel pour 2016 et programme de travail pour 2017 (), le Corps commun d¡¯inspection a constat¨¦ une am¨¦lioration des taux moyens d¡¯acceptation (81 %) et d¡¯application (88 %) de ses recommandations int¨¦ressant l¡¯ensemble des organisations par les 12 plus grands organismes participants pour la p¨¦riode 2008-2015.
  2.       En ce qui concerne le Secr¨¦tariat de l¡¯ONU, le taux moyen d¡¯acceptation a ¨¦t¨¦ port¨¦ ¨¤ 65 % pour la p¨¦riode 2007-2014, contre 63 % pour la p¨¦riode pr¨¦c¨¦dente. Le taux d¡¯application est toutefois tomb¨¦ ¨¤ 80 % pour la p¨¦riode 2008-2015, contre 86 % pour 2006-2013 (voir fig. II).

 

Figure II

                         ?tat d¡¯acceptation et d¡¯application par le Secr¨¦tariat des recommandations
du Corps commun d¡¯inspection
 

 

 

 

 

  1.       Le Comit¨¦ prend note de l¡¯importance et de la valeur des recommandations du Corps commun d¡¯inspection pour l¡¯Organisation et f¨¦licite l¡¯Administration des efforts qu¡¯elle a faits pour am¨¦liorer le taux d¡¯acceptation. Bien que le taux d¡¯application des recommandations du Corps commun soit globalement en progression, le Comit¨¦ rel¨¨ve un l¨¦ger recul et invite instamment l¡¯Administration ¨¤ continuer d¡¯appliquer les recommandations du Groupe dans les d¨¦lais prescrits.

 

 

  1.     Dispositif de gestion des risques et de contr?le interne

 

 

  1.       Conform¨¦ment aux alin¨¦as f) et g) du paragraphe 2 de son mandat, le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale un avis sur l¡¯efficacit¨¦ globale et la qualit¨¦ des proc¨¦dures de gestion des risques ainsi que sur les d¨¦ficiences du m¨¦canisme de contr?le interne de l¡¯Organisation.

 

                         Gestion du risque institutionnel

 

  1.       Le Comit¨¦ a continu¨¦ de f¨¦liciter le Comit¨¦ de gestion, qui fait office de comit¨¦ de la gestion du risque institutionnel, pour sa d¨¦termination ¨¤ faire de la gestion du risque institutionnel un important outil de gestion de l¡¯Organisation, et soulign¨¦ que l¡¯¨¦quipe de direction devait continuer de diriger activement les efforts de gestion des risques pour veiller ¨¤ ce que le recensement et la gestion des risques fassent partie des pratiques courantes dans toute l¡¯Organisation. En outre, au paragraphe 37 du document , le Comit¨¦ a not¨¦ que le Comit¨¦ de gestion avait approuv¨¦ les plans de pr¨¦vention et de traitement des risques et charg¨¦ les groupes de travail d¡¯att¨¦nuer chacun des six risques critiques recens¨¦s par le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral en septembre 2014.
  2.       Si les groupes de travail ont avanc¨¦ dans la gestion des six risques critiques, le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦, au paragraphe 295 du document , que les progr¨¨s ¨¦taient plus lents que pr¨¦vu par l¡¯Administration.
  3.       Le Comit¨¦ souscrit ¨¤ la recommandation du Comit¨¦ des commissaires aux comptes tendant ¨¤ ce que l¡¯Administration r¨¦¨¦value le bien-fond¨¦ des ¨¦ch¨¦ances fix¨¦es dans les plans de gestion des risques approuv¨¦s en juin 2015. Il est d¡¯autant plus important d¡¯ex¨¦cuter les plans de gestion des risques dans les d¨¦lais pr¨¦vus que les ¨¦valuations des risques de l¡¯Organisation sont des documents ¨¦volutifs. Il pourrait ¨ºtre n¨¦cessaire aujourd¡¯hui de refondre les plans d¡¯action ¨¦labor¨¦s il y a cinq ans.
  4.       Par ailleurs, le Comit¨¦ s¡¯emploie depuis longtemps ¨¤ trouver les moyens de renforcer la capacit¨¦ de mettre effectivement en ?uvre et d¡¯affermir la gestion des risques. L¡¯Administration l¡¯a inform¨¦ qu¡¯un guide pratique ¨¤ l¡¯intention des cadres avait ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦ ¨¤ cette fin, et que celui-ci pr¨¦sentait des outils et mod¨¨les pr¨¦cisant les proc¨¦dures que les d¨¦partements et bureaux devaient suivre pour mettre en place un dispositif efficace de gestion des risques fond¨¦ sur une politique et une m¨¦thode concert¨¦es. En outre, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la gestion des risques continuait d¡¯¨ºtre appuy¨¦e par un programme global de communication pr¨¦voyant notamment un cours en ligne accessible ¨¤ tous les fonctionnaires dans Inspira, le syst¨¨me de gestion du personnel.
  5.       Lors de ses entretiens avec le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, le Comit¨¦ consultatif a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que celui-ci ¨¦tait pr¨¦occup¨¦ par le fait que, malgr¨¦ certains progr¨¨s, l¡¯Organisation n¡¯avait toujours pas de projet pr¨¦cis destin¨¦ ¨¤ int¨¦grer la gestion des risques ¨¤ tous les niveaux ou manquait encore de la volont¨¦ n¨¦cessaire pour ce faire. Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes constatait qu¡¯en l¡¯absence d¡¯action r¨¦solue visant ¨¤ instituer la gestion du risque institutionnel ¨¤ tous les niveaux de l¡¯Organisation, l¡¯initiative risquait de pi¨¦tiner, voire d¡¯¨¦chouer.
  6.       Le Comit¨¦ souscrit ¨¤ la recommandation du Comit¨¦ des commissaires aux comptes tendant ¨¤ ce que l¡¯Administration ¨¦labore un plan de mise en ?uvre d¨¦taill¨¦ de tous les ¨¦l¨¦ments de la gestion du risque institutionnel, qui arr¨ºte un calendrier pr¨¦cis sp¨¦cifiant les ¨¦tapes clefs et pr¨¦cise les objectifs ¨¤ atteindre, les ressources n¨¦cessaires et le m¨¦canisme de responsabilit¨¦ applicable. En outre, le Comit¨¦ recommande de nouveau ¨¤ l¡¯¨¦quipe de direction de diriger activement les efforts de gestion du risque institutionnel et de veiller ¨¤ ce que les d¨¦partements et bureaux aient les moyens dont ils ont besoin pour mettre correctement en ?uvre et affermir la gestion du risque institutionnel. Le Comit¨¦ continuera de suivre cette question ¨¤ titre prioritaire.
  7.       Au cours de discussions ult¨¦rieures avec l¡¯Administration, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le manque de ressources continuait de nuire ¨¤ la mise en ?uvre effective de la gestion du risque institutionnel ¨¦tant donn¨¦ qu¡¯on ne disposait que d¡¯un poste pour coordonner ces activit¨¦s au Secr¨¦tariat. Comme dans ses rapports pr¨¦c¨¦dents, le Comit¨¦ recommande que le dispositif de gestion du risque institutionnel soit dot¨¦ de ressources suffisantes.

                         Champions de la gestion des risques

 

  1.       Aux paragraphes 31 ¨¤ 36 du document , le Comit¨¦ a indiqu¨¦ que plusieurs d¨¦partements, tels que le D¨¦partement de l¡¯appui aux missions et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, avaient syst¨¦matiquement pris en compte la gestion des risques dans leurs programmes respectifs (champions de la gestion des risques). Il a pr¨¦cis¨¦ que le BSCI et le D¨¦partement de la gestion (¨¤ l¡¯exception de certains bureaux) n¡¯avaient pas de syst¨¨me de gestion syst¨¦matique des risques. Dans le document , il a fait savoir que le BSCI avait entrepris, en coordination avec le D¨¦partement de la gestion, de mettre en place un m¨¦canisme de gestion des risques pour son propre fonctionnement interne. Dans le cadre de ses activit¨¦s de suivi, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯au d¨¦but de 2017, le BSCI avait organis¨¦, ¨¤ l¡¯intention de son ¨¦quipe de direction, un atelier visant ¨¤ examiner les objectifs strat¨¦giques du Bureau ainsi que le plan d¡¯action et le calendrier correspondants. Le BSCI l¡¯a inform¨¦ que nombre des principales mesures ¨¦voqu¨¦es lors de l¡¯atelier avaient ¨¦t¨¦ prises en compte dans son dispositif d¡¯¨¦valuation des risques, et qu¡¯il avait l¡¯intention de revoir l¡¯¨¦valuation des risques au troisi¨¨me trimestre 2017 afin de tenir compte des derniers objectifs en date et de l¡¯¨¦tat d¡¯application de chaque mesure. Au cours de ce processus, le Bureau veillera ¨¦galement ¨¤ ce que son dispositif de gestion du risque institutionnel soit conforme aux directives contenues dans la version actualis¨¦e du guide pratique ¨¤ l¡¯intention des cadres sur la gestion du risque institutionnel, publi¨¦e par le D¨¦partement de la gestion en janvier 2017.
  2.       Le Comit¨¦ note que, cinq ans apr¨¨s la premi¨¨re recommandation formul¨¦e ¨¤ cet effet, le BSCI n¡¯a toujours pas pleinement int¨¦gr¨¦ la gestion du risque institutionnel dans ses activit¨¦s. Le Comit¨¦ demeure pr¨¦occup¨¦ par la lenteur du processus et demande au BSCI de donner l¡¯exemple.

 

                         Financement au moyen de fonds extrabudg¨¦taires et gestion financi¨¨re

 

  1.       Au paragraphe 42 du document , le Comit¨¦ a indiqu¨¦ qu¡¯il comptait se pencher plus avant, au cours de l¡¯ann¨¦e ¨¤ venir, sur un ou plusieurs des six risques institutionnels recens¨¦s par le Secr¨¦tariat et examiner de mani¨¨re approfondie ce qui ¨¦tait fait et ce qui pourrait ¨ºtre fait pour g¨¦rer ce ou ces risques. Au cours de l¡¯exercice 2015-2016, il a choisi de se pencher sur le financement au moyen de fonds extrabudg¨¦taires et la gestion financi¨¨re, et a indiqu¨¦ au paragraphe 57 du document qu¡¯il continuerait de suivre ce risque.
  2.       L¡¯Administration avait d¨¦j¨¤ inform¨¦ le Comit¨¦ que dans son inventaire des risques, les risques li¨¦s au financement au moyen de fonds extrabudg¨¦taires et ¨¤ la gestion financi¨¨re ¨¦taient d¨¦finis comme suit :
  1.       La non-obtention de fonds extrabudg¨¦taires peut nuire ¨¤ la capacit¨¦ de certains d¨¦partements de r¨¦aliser leurs objectifs;
  2.       Le recours ¨¤ des sources extrabudg¨¦taires comme moyen de financement peut fragiliser l¡¯ind¨¦pendance de l¡¯ONU ou porter atteinte ¨¤ sa r¨¦putation ¨¤ cet ¨¦gard, car les projets qui obtiennent des fonds affect¨¦s ¨¤ un but d¨¦termin¨¦ pourraient ¨ºtre per?us comme pr¨¦sentant un plus haut degr¨¦ de priorit¨¦;
  3.       L¡¯incapacit¨¦ de d¨¦finir et de mettre et maintenir en place une structure et des contr?les optimaux pour les fonds d¡¯affectation sp¨¦ciale peut entra?ner la perte ou le d¨¦tournement de fonds.
  1.       En outre, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ par le Contr?leur, qui est le responsable de la gestion des risques, qu¡¯un groupe de travail cr¨¦¨¦ en novembre 2014 avait pour t?che initiale de s¡¯occuper des contr?les internes.
  2.       Dans le cadre du suivi, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯en application des dispositions du paragraphe 5 de la r¨¦solution , le Comit¨¦ de haut niveau sur la gestion avait charg¨¦ une ¨¦quipe sp¨¦ciale d¡¯arr¨ºter une d¨¦finition commune du concept de fraude eu ¨¦gard aux partenaires d¡¯ex¨¦cution. Cette ¨¦quipe sp¨¦ciale, constitu¨¦e de membres issus de tout le syst¨¨me et codirig¨¦e par le Directeur de la Division de la comptabilit¨¦ du Bureau de la planification des programmes, du budget et de la comptabilit¨¦, et par le Directeur de la Division de la gestion financi¨¨re et administrative du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les r¨¦fugi¨¦s, aurait ¨¦galement pour objectif de trouver un terrain d¡¯entente en ce qui concerne les dispositions devant r¨¦gir les accords avec les partenaires d¡¯ex¨¦cution.
  3.       Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que l¡¯¨¦quipe sp¨¦ciale ¨¦tait parvenue ¨¤ ¨¦tablir une d¨¦finition commune en mars 2017 et qu¡¯elle passerait le reste de 2017 ¨¤ r¨¦fl¨¦chir, en coordination avec le R¨¦seau Finances et budget, aux param¨¨tres et crit¨¨res communs en mati¨¨re de contr?le interne ¨¤ appliquer aux accords conclus avec les partenaires d¡¯ex¨¦cution et les b¨¦n¨¦ficiaires de subventions, ainsi qu¡¯aux pratiques optimales en la mati¨¨re. L¡¯¨¦tape suivante consisterait ¨¤ mettre en place des plates-formes de partage permettant d¡¯assurer le suivi et la gestion des partenaires d¡¯ex¨¦cution (¨¤ l¡¯aide des outils utilis¨¦s par les organisations).
  4.       Le Comit¨¦ prend note des progr¨¨s r¨¦alis¨¦s dans la gestion des risques li¨¦s au financement au moyen de fonds extrabudg¨¦taires, notamment en ce qui concerne l¡¯incapacit¨¦ de d¨¦finir et de mettre et maintenir en place une structure et des contr?les optimaux pour les fonds d¡¯affectation sp¨¦ciale, qui peut entra?ner la perte ou le d¨¦tournement de fonds. Le Comit¨¦ recommande de nouveau que, comme elle est tributaire d¡¯un financement au moyen de fonds extrabudg¨¦taires, l¡¯Organisation ¨¦value et g¨¨re int¨¦gralement les trois aspects des risques qui y sont associ¨¦s. Elle devrait notamment mettre en place, au sein du Secr¨¦tariat, les dispositions organisationnelles et les capacit¨¦s qui pourraient s¡¯av¨¦rer n¨¦cessaires et d¨¦terminer clairement qui sont les responsables de la gestion des risques et quelles sont leurs responsabilit¨¦s respectives.

 

                         Strat¨¦gie, infrastructure et s¨¦curit¨¦ dans le domaine de l¡¯informatique
et des communications

 

  1.       D¡¯apr¨¨s l¡¯actuel inventaire des risques du Secr¨¦tariat, la strat¨¦gie, l¡¯infrastructure et la s¨¦curit¨¦ relatives ¨¤ l¡¯informatique et aux communications sont consid¨¦r¨¦es comme des domaines ¨¤ tr¨¨s haut risque. Le risque est d¨¦fini comme suit : ? les strat¨¦gies informatiques ¡­ ne sont pas conformes ¨¤ la strat¨¦gie d¡¯ensemble ni aux objectifs op¨¦rationnels de l¡¯Organisation, et ne sont pas correctement coordonn¨¦es. Les syst¨¨mes d¡¯information ne peuvent pas prot¨¦ger convenablement les donn¨¦es et l¡¯infrastructure essentielles contre le vol, la corruption, l¡¯utilisation non autoris¨¦e, les virus ou le sabotage ?.
  2.       En novembre 2016, le Comit¨¦ a organis¨¦ une r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies. ? cette occasion, les repr¨¦sentants ont notamment estim¨¦ que la gestion des risques li¨¦s ¨¤ la cybers¨¦curit¨¦ dans un environnement num¨¦rique ¨¦tait une priorit¨¦ et sont convenus de demander ¨¤ l¡¯Administration des comptes sur ses connaissances et son ¨¦tat de pr¨¦paration dans ce domaine. Ils ont affirm¨¦ que l¡¯analyse des m¨¦gadonn¨¦es, les syst¨¨mes d¡¯apprentissage intelligents, les techniques de visualisation des donn¨¦es et le renforcement de la capacit¨¦ d¡¯analyse des donn¨¦es ¨¦taient autant de secteurs essentiels. Ils se sont ¨¦galement accord¨¦s ¨¤ dire que les comit¨¦s de contr?le avaient un r?le important ¨¤ jouer s¡¯agissant d¡¯encourager et d¡¯aider l¡¯Administration ¨¤ se pencher sur les effets que les progr¨¨s technologiques et les autres ¨¦volutions survenant dans l¡¯environnement ¨¦conomique et au-del¨¤ ¨¦taient susceptibles d¡¯avoir sur les risques auxquels une organisation ¨¦tait expos¨¦e, et de r¨¦fl¨¦chir ¨¤ d¡¯¨¦ventuelles strat¨¦gies propres ¨¤ y faire face.
  3.       Pour avoir une meilleure id¨¦e de la mani¨¨re dont l¡¯Organisation g¨¦rait ce risque, le Comit¨¦ s¡¯est entretenu avec le Directeur g¨¦n¨¦ral de l¡¯informatique. Il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la cybers¨¦curit¨¦ ne recevait pas toute l¡¯attention qu¡¯elle m¨¦ritait. Le Directeur g¨¦n¨¦ral de l¡¯informatique a pr¨¦cis¨¦ que l¡¯ONU consacrait moins de 1% de ses ressources ¨¤ la cybers¨¦curit¨¦, alors que la plupart des organisations y allouaient environ 8 % de leurs ressources. Le Comit¨¦ ayant demand¨¦ comment le Bureau de l¡¯informatique et des communications proc¨¦dait pour att¨¦nuer effectivement ce risque, le Directeur g¨¦n¨¦ral de l¡¯informatique a ¨¦voqu¨¦ le plan de s¨¦curisation informatique en 10 points. Il a indiqu¨¦ qu¡¯un certain nombre de r¨¦alisations avaient ¨¦t¨¦ obtenues ¨¤ ce jour dans le cadre du plan, notamment :
  1.       L¡¯¨¦laboration et la mise en place d¡¯un cours informatis¨¦ de sensibilisation ¨¤ la s¨¦curit¨¦ de l¡¯information;
  2.       La publication de politiques et de directives destin¨¦es ¨¤ assurer la protection des donn¨¦es et des ressources informatiques de l¡¯Organisation;
  3.       La mise ¨¤ niveau des pare-feu et des syst¨¨mes de filtrage des courriels;
  4.       La mise en place ¨¤ plus grande ¨¦chelle de syst¨¨mes de d¨¦tection des intrusions et de suivi associ¨¦.
  1.       Conscient de l¡¯ampleur et de l¡¯impact potentiels de la menace pesant sur la cybers¨¦curit¨¦ et la num¨¦risation, le Comit¨¦ a l¡¯intention de se pencher plus avant sur ce risque au cours de l¡¯ann¨¦e ¨¤ venir.

 

 

  1.     Efficacit¨¦, efficience et incidence des activit¨¦s d¡¯audit
    et des autres fonctions du Bureau des services de contr?le interne

 

 

  1.       Aux termes de son mandat, le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis sur les diff¨¦rents aspects du contr?le interne [r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, annexe, par. 2 c) ¨¤ e)]. Pour s¡¯acquitter de ce mandat, le Comit¨¦ a continu¨¦ comme ¨¤ l¡¯accoutum¨¦e de s¡¯entretenir au cours de ses sessions avec la Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe aux services de contr?le interne et d¡¯autres hauts fonctionnaires du BSCI. Ces entretiens ont ¨¦t¨¦ centr¨¦s sur l¡¯ex¨¦cution du plan de travail et du budget du Bureau, y compris les constatations importantes dont celui-ci avait rendu compte, les contraintes op¨¦rationnelles (le cas ¨¦ch¨¦ant), les taux d¡¯occupation des postes et les suites donn¨¦es par l¡¯administration aux recommandations du Bureau, y compris les recommandations essentielles, le renforcement des investigations et les m¨¦canismes de financement.
  2.       Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a ax¨¦ son ¨¦valuation sur deux grands domaines : a) la planification strat¨¦gique, l¡¯efficacit¨¦ du BSCI et la mesure des r¨¦sultats; et b) le renforcement de la fonction d¡¯investigation.

 

 

                         Planification strat¨¦gique, efficacit¨¦ du BSCI et mesure des r¨¦sultats

 

                         Directives et protocoles

 

  1.       Le Comit¨¦ rappelle le paragraphe 57 de son rapport , dans lequel il a examin¨¦ l¡¯ind¨¦pendance op¨¦rationnelle du Bureau, et recommand¨¦ notamment que le BSCI ¨¦labore des directives et proc¨¦dures que celui-ci suivrait lorsqu¡¯il donne des avis ¨¤ l¡¯administration et fait des d¨¦clarations qui concernent des situations susceptibles de faire l¡¯objet d¡¯un contr?le ou d¡¯une investigation.
  2.       Au cours de ses discussions avec le BSCI, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que des directives avaient ¨¦t¨¦ mises au point et distribu¨¦es ¨¤ tous les membres du personnel du BSCI. S¡¯il se f¨¦licite de cette ¨¦volution, le Comit¨¦ recommande que le BSCI n¡¯en reste pas l¨¤ et qu¡¯il s¡¯assure que ces directives soient suivies et qu¡¯il maintienne un ¨¦quilibre entre la n¨¦cessit¨¦ de donner des avis ¨¤ l¡¯administration et celle de conserver son ind¨¦pendance op¨¦rationnelle.

 

                         Syst¨¨me de notation utilis¨¦ dans les rapports d¡¯audit du BSCI

 

  1.       En juillet 2011, le BSCI a lanc¨¦ un nouveau mod¨¨le de pr¨¦sentation des rapports d¡¯audit, avec un syst¨¨me de notation de l¡¯ad¨¦quation et de l¡¯efficacit¨¦ de la gouvernance, de la gestion des risques et du syst¨¨me de contr?le interne. Selon les informations donn¨¦es par le BSCI dans son rapport annuel publi¨¦ sous la cote (Part I), ces notes (? satisfaisant ?, ? partiellement satisfaisant ? et ? insuffisant ?) devaient permettre d¡¯indiquer clairement le niveau d¡¯assurance de ses activit¨¦s d¡¯audit ainsi que l¡¯importance des anomalies mises en ¨¦vidence.
  2.       Au paragraphe 30 du document , le Comit¨¦ a recommand¨¦ au Bureau de continuer de prendre de nouvelles initiatives en direction des parties prenantes pour s¡¯assurer qu¡¯elles comprennent bien la mani¨¨re dont les rapports sont not¨¦s et les recommandations ¨¦labor¨¦es. En ao?t 2016, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ surpris d¡¯apprendre que le BSCI avait d¨¦cid¨¦ qu¡¯il ne noterait plus ses rapports d¡¯audit mais donnerait ¨¤ la place une conclusion globale quant ¨¤ l¡¯essence des rapports d¡¯audit consid¨¦r¨¦s. Le Comit¨¦ a ensuite ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la d¨¦cision de suspendre le syst¨¨me de notation avait ¨¦t¨¦ prise ¨¤ l¡¯issue de consultations informelles avec certains bureaux de l¡¯Organisation.
  3.       Comme indiqu¨¦ au paragraphe 73 du document , la notation des rapports d¡¯audit ¨¦tait une pratique courante[1]. Par ailleurs, dans son rapport sur l¡¯¨¦tat de la fonction d¡¯audit interne dans le syst¨¨me des Nations Unies (), le Corps commun d¡¯inspection a not¨¦ qu¡¯un certain nombre de services d¡¯audit interne du syst¨¨me des Nations Unies utilisaient sous une forme ou sous une autre un syst¨¨me de notation des r¨¦sultats d¡¯ensemble de l¡¯audit. Il a ¨¦galement not¨¦ que l¡¯attribution d¡¯une note aux r¨¦sultats d¡¯ensemble de l¡¯audit permettait de fournir une ¨¦valuation correcte du degr¨¦ d¡¯atteinte de ses objectifs par l¡¯entit¨¦ audit¨¦e au regard des crit¨¨res d¡¯audit utilis¨¦s et de la fr¨¦quence avec laquelle les contr?les devraient ¨ºtre effectu¨¦s. Tout en sachant que cela n¡¯irait pas sans difficult¨¦s, le Corps commun d¡¯inspection a recommand¨¦ au paragraphe 256 de son rapport que soit adopt¨¦e une d¨¦marche harmonis¨¦e de notation d¡¯audit dans tous les organismes des Nations Unies, ¨¦tant donn¨¦ que ceux-ci ¨¦taient de plus en plus nombreux ¨¤ publier leurs rapports sur Internet.
  4.       Le Comit¨¦ trouve cette d¨¦cision pr¨¦matur¨¦e et recommande que le BSCI revienne dessus et s¡¯emploie pour commencer ¨¤ am¨¦liorer la transparence et l¡¯objectivit¨¦ de la notation des rapports plut?t que d¡¯y renoncer.

                         Efficacit¨¦ et mesure de la performance du BSCI

 

  1.       Aux termes de la norme 1300 de l¡¯Institut de l¡¯audit interne, le responsable de l¡¯audit interne doit ¨¦laborer et tenir ¨¤ jour un programme d¡¯assurance et d¡¯am¨¦lioration qualit¨¦ portant sur tous les aspects de l¡¯audit interne. Conform¨¦ment aux normes de l¡¯Institut, les programmes d¡¯assurance et d¡¯am¨¦lioration qualit¨¦ comprennent deux volets, ¨¤ savoir une auto¨¦valuation interne permettant une surveillance continue et une am¨¦lioration de la performance; et une ¨¦valuation externe de la qualit¨¦ conduit par un ¨¦valuateur externe.
  2.       Aux paragraphes 47 et 48 du document , le Comit¨¦ a estim¨¦ que des enqu¨ºtes bien con?ues, bien cibl¨¦es sur les parties prenantes et fr¨¦quentes constituaient des outils utiles pour mesurer la performance et accro?tre l¡¯efficacit¨¦. Il a recommand¨¦ que le BSCI ¨¦tablisse, pour lui-m¨ºme dans son ensemble comme pour ses divisions, des objectifs bien pr¨¦cis, assortis de mesures de la performance et veille ¨¤ ce que lui-m¨ºme dans son ensemble et toutes ses divisions conduisent des enqu¨ºtes. Le Comit¨¦ estime ¨¤ cet ¨¦gard que des progr¨¨s peuvent ¨ºtre accomplis, en particulier en ce qui concerne les enqu¨ºtes de satisfaction de la client¨¨le et les fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes.

 

                         ?valuations externes de la qualit¨¦

 

  1.       Conform¨¦ment aux normes de l¡¯Institut des auditeurs internes, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯un cabinet externe, Baker Tilly Virchow Krause LLP, avait proc¨¦d¨¦ ¨¤ un examen des proc¨¦dures d¡¯¨¦valuation de la qualit¨¦ au mois de mai 2017 et qu¡¯il avait conclu que les pratiques de la Division de l¡¯audit interne du BSCI ¨¦taient ? g¨¦n¨¦ralement conformes ? aux normes et code de d¨¦ontologie de l¡¯Institut des auditeurs internes. Par l¡¯appr¨¦ciation ? g¨¦n¨¦ralement conforme ?, il faut entendre que l¡¯activit¨¦ d¡¯audit interne est encadr¨¦e par une charte, des politiques et des proc¨¦dures consid¨¦r¨¦es comme conformes aux normes. Le Comit¨¦ note que depuis 2006, la Division de l¡¯audit interne a fait l¡¯objet de trois ¨¦valuations de ce type (une tous les cinq ans) et que c¡¯est la premi¨¨re fois que le BSCI obtient l¡¯appr¨¦ciation ? g¨¦n¨¦ralement conforme ? (jusqu¡¯alors, il avait obtenu l¡¯appr¨¦ciation ? partiellement conforme ?), signe qu¡¯ont bien ¨¦t¨¦ relev¨¦es les lacunes jug¨¦es comme des ¨¦carts par rapport aux normes.
  2.       Le Comit¨¦ est d¡¯avis que l¡¯opinion de l¡¯¨¦valuateur ext¨¦rieur repr¨¦sente un succ¨¨s notable et important pour la Division de l¡¯audit interne. Il continue toutefois de croire que le BSCI doit accomplir des progr¨¨s significatifs pour fixer des objectifs ax¨¦s sur les r¨¦sultats et g¨¦rer sa performance en fonction desdits objectifs.
  3.       En ce qui concerne la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation, le Comit¨¦ note que l¡¯examen le plus r¨¦cent remonte ¨¤ 2012. Le BSCI a indiqu¨¦ que les fonds n¨¦cessaires ¨¤ la r¨¦alisation d¡¯un examen ind¨¦pendant de l¡¯¨¦valuation n¡¯avaient pas ¨¦t¨¦ approuv¨¦s et qu¡¯il n¡¯avait donc pas ¨¦t¨¦ possible de donner suite au projet d¡¯un examen par les pairs, la Division comptant explorer d¡¯autres possibilit¨¦s.
  4.       Enfin, en ce qui concerne la Division des investigations, le Comit¨¦ note que l¡¯examen le plus r¨¦cent remonte ¨¤ 2012 et qu¡¯il avait vu la formulation de recommandations sur des questions comme la pr¨¦vention des fraudes, la prise en charge des dossiers, le traitement des cas d¡¯exploitation et d¡¯atteintes sexuelles et les vacances de poste. Les probl¨¨mes rencontr¨¦s dans tous ces domaines continuent de nuire ¨¤ l¡¯efficacit¨¦ de la Division. Le Comit¨¦ note que par le pass¨¦, il lui avait ¨¦t¨¦ expliqu¨¦ que le fait qu¡¯il n¡¯y avait pas d¡¯examen par les pairs de pr¨¦vu tenait ¨¤ la volont¨¦ du BSCI de stabiliser d¡¯abord la Division. Comme indiqu¨¦ pr¨¦c¨¦demment, il semblerait que ce soit toujours le cas.
  5.       Le Comit¨¦ voit dans les ¨¦valuations externes de la qualit¨¦ un ¨¦l¨¦ment essentiel d¡¯un service de contr?le efficace et recommande que le BSCI continue de communiquer les r¨¦sultats de ces ¨¦valuations ¨¤ toutes les parties concern¨¦es conform¨¦ment aux normes de l¡¯Institut des auditeurs internes. Par ailleurs, le Comit¨¦ recommande que le BSCI m¨¨ne rapidement ¨¤ bien le processus d¡¯¨¦valuation externe de la qualit¨¦ pour la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation et la Division des investigations.

 

                         Enqu¨ºtes de satisfaction aupr¨¨s des clients

 

  1.       En ce qui concerne les ¨¦tudes de satisfaction client, le Comit¨¦ a examin¨¦ l¡¯¨¦volution de la situation en rapport ¨¤ sa recommandation tendant ¨¤ ce que le BSCI veille ¨¤ ce que lui-m¨ºme dans son ensemble et toutes ses divisions conduisent des enqu¨ºtes. Dans le cas des divisions, il avait jug¨¦ qu¡¯il faudrait qu¡¯une enqu¨ºte soit faite, non seulement chaque ann¨¦e, mais encore lorsque ce serait praticable et surtout pour la Division de l¡¯audit interne et pour la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation apr¨¨s chaque intervention. Depuis lors, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la Division de l¡¯audit interne effectuait chaque ann¨¦e une ¨¦tude aupr¨¨s des d¨¦partements et bureaux pour obtenir des renseignements sur la proc¨¦dure d¡¯affectation. La Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation enqu¨ºtait chaque ann¨¦e aupr¨¨s de ses clients, et le Comit¨¦ du programme et de la coordination, au sujet de leurs rapports. Par ailleurs, le BSCI a not¨¦ qu¡¯il obtenait r¨¦guli¨¨rement des informations lors de r¨¦unions avec les d¨¦partements et bureaux et ses homologues dans l¡¯Organisation ou ¨¤ la faveur des lettres qui lui ¨¦taient adress¨¦es.
  2.       Le Comit¨¦ note qu¡¯aucune enqu¨ºte n¡¯a ¨¦t¨¦ conduite pour la Division des investigations ou le BSCI dans son ensemble. Pour que le BSCI soit en mesure d¡¯am¨¦liorer sa performance globale, le Comit¨¦ recommande qu¡¯il veille ¨¤ ce que lui-m¨ºme dans son ensemble et toutes ses divisions conduisent des enqu¨ºtes.

 

                         Fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes

 

  1.       Comme not¨¦ au paragraphe 45 du document , le BSCI a communiqu¨¦ des indicateurs clefs (quantitatifs et qualitatifs) tr¨¨s complets pour chaque activit¨¦, produit et r¨¦sultat et il a fait part de son intention de faire de ces fili¨¨res d¡¯¨¦valuation un outil de gestion qui int¨¨gre les travaux de ses diff¨¦rentes divisions et aide ¨¤ briser les silos existant en son sein.
  2.       Par la suite, le Comit¨¦ a appris que le BSCI continuait de suivre les progr¨¨s trimestriels r¨¦alis¨¦s en ce qui concerne les fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes des Divisions et d¡¯en rendre compte dans ses rapports trimestriels. Le Comit¨¦ a not¨¦ que la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation avait accompli des progr¨¨s certains dans l¡¯¨¦tablissement de mesures de la performance ax¨¦es sur les r¨¦sultats. En outre, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le BSCI faisait chaque ann¨¦e l¡¯objet d¡¯une ¨¦valuation dans le cadre de son pacte avec le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral, sur la base de mesures de la performance fix¨¦es par le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral ¨¤ l¡¯¨¦chelle de l¡¯Organisation dans les domaines de la r¨¦forme de la gestion, de la gestion des ressources financi¨¨res, de la gestion des ressources humaines, de la publication dans les d¨¦lais de la documentation officielle, de la num¨¦risation, du respect des normes ¨¦thiques et des r¨¨gles et r¨¨glements et de la contribution aux int¨¦r¨ºts plus larges de l¡¯Organisation.
  3.       Le Comit¨¦ recommande que BSCI ¨¦tablisse des objectifs et des indicateurs sp¨¦cifiques ax¨¦s sur les r¨¦sultats qui permettent de mesurer le fruit des efforts engag¨¦s par le BSCI. Ces indicateurs de performance devraient comprendre des visualisations de donn¨¦es afin d¡¯analyser les tendances dans le temps, une description des progr¨¨s par rapport aux cibles fix¨¦es, une identification des domaines dans lesquels des mesures s¡¯imposent et les d¨¦tails de ces mesures.

 

                         Audit de performance et Programme de d¨¦veloppement durable ¨¤ l¡¯horizon 2030

 

  1.       Comme indiqu¨¦ aux paragraphes 76 ¨¤ 78 du document , le Comit¨¦ a examin¨¦ les progr¨¨s accomplis par le BSCI pour traduire le caract¨¨re int¨¦gr¨¦, universel et indivisible du Programme de d¨¦veloppement durable ¨¤ l¡¯horizon 2030 dans ses op¨¦rations. Le BSCI a alors inform¨¦ le Comit¨¦ que la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation avait commenc¨¦ ¨¤ int¨¦grer syst¨¦matiquement dans ses ¨¦valuations un examen des progr¨¨s accomplis ¨¤ l¡¯¨¦gard des objectifs de d¨¦veloppement durable, et qu¡¯il avait d¨¦termin¨¦ que l¡¯appui en faveur des objectifs de d¨¦veloppement durable ¨¦tait l¡¯un des domaines d¡¯intervention ¨¤ haut risque pour l¡¯Organisation.
  2.       Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a notamment not¨¦ dans ses rapports sur la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e que toutes les entit¨¦s examin¨¦es n¡¯avaient pas formul¨¦ de strat¨¦gie ¨¤ long terme sur le r?le qui leur revenait de jouer aux fins de la r¨¦alisation des objectifs de d¨¦veloppement durable. Il a ¨¦galement not¨¦ que le Secr¨¦tariat devait s¡¯employer ¨¤ ce que l¡¯action demand¨¦e par la r¨¦alisation de ces objectifs soit syst¨¦matiquement prise en compte dans sa strat¨¦gie pour assurer la coh¨¦rence voulue par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. ? titre de suivi, le BSCI a fait part de ses r¨¦flexions et de ses efforts initiaux pour veiller ¨¤ ce que l¡¯Organisation soit pr¨ºte ¨¤ respecter ses engagements dans le cadre du Programme 2030.
  3.       Le Comit¨¦ consultatif approuve les efforts d¨¦ploy¨¦s par le BSCI et attend avec int¨¦r¨ºt d¡¯¨ºtre inform¨¦ des progr¨¨s que celui-ci fera au cours des prochaines ann¨¦es.

 

                         Renforcement de la fonction d¡¯investigation

 

                         M¨¦canisme central de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information ¨¤ des fins d¡¯investigations

 

  1.       L¡¯absence d¡¯un m¨¦canisme efficace de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information au Secr¨¦tariat est une pr¨¦occupation de longue date, non seulement pour le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit, mais aussi pour l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ de gestion. Dans le cadre de son examen des progr¨¨s accomplis pendant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit rappelle ce qu¡¯il avait dit aux paragraphes 63 ¨¤ 69 du document . En particulier, au paragraphe 69, il avait d¨¦plor¨¦ vivement que cette recommandation essentielle ne soit toujours pas suivie. Par ailleurs, au paragraphe 15 de son rapport sur le syst¨¨me d¡¯application du principe de responsabilit¨¦ (), le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires a dit attendre avec int¨¦r¨ºt que la recommandation relative ¨¤ la cr¨¦ation d¡¯un m¨¦canisme central de r¨¦ception pour les enqu¨ºtes soit mise en ?uvre de fa?on diligente. Cette recommandation a ensuite ¨¦t¨¦ approuv¨¦e par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale dans sa r¨¦solution .
  2.       Tout au long de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a suivi l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de la mise en place d¡¯un m¨¦canisme central de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information et il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que BSCI ¨¦tait convenu de s¡¯occuper de r¨¦ceptionner centralement les affaires de fraude et de fraude pr¨¦sum¨¦e dans le cadre du Dispositif de lutte contre la fraude et la corruption du Secr¨¦tariat de l¡¯Organisation des Nations Unies. Le BSCI a en outre inform¨¦ le Comit¨¦ que la mise en place d¡¯un m¨¦canisme central de r¨¦ception pour les cas de fraude et de fraude pr¨¦sum¨¦e ne devrait pas n¨¦cessiter de ressources suppl¨¦mentaires puisque les signalements se feraient gr?ce au num¨¦ro d¡¯urgence de sa Division des investigations et que l¡¯ouverture des dossiers et leur traitement auraient lieu dans le cadre des proc¨¦dures de r¨¦ception d¨¦j¨¤ en vigueur au sein de la Division.
  3.       Apr¨¨s que le Comit¨¦ lui a demand¨¦ pourquoi il ne centraliserait que les signalements de fraude ou de fraude pr¨¦sum¨¦e, le BSCI a inform¨¦ celui-ci que la r¨¦ception des signalements d¡¯autres formes de faute n¨¦cessiterait une approche concert¨¦e au sein de l¡¯Organisation et des ressources suppl¨¦mentaires pour g¨¦rer les syst¨¨mes correspondants et mener ¨¤ bien les t?ches connexes. Par la suite, lors de sa trente-huiti¨¨me session, en avril 2017, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que dans le contexte du renforcement des m¨¦canismes de signalement des cas d¡¯exploitation et d¡¯atteintes sexuelles, le BSCI deviendrait sans doute le m¨¦canisme central de r¨¦ception des signalements de cas d¡¯exploitation et d¡¯atteintes sexuelles pour tout le syst¨¨me des Nations Unies et que sa ligne d¡¯urgence serait sans doute connect¨¦e ¨¤ tous les sites Web du syst¨¨me des Nations Unies ¨¤ cet effet.
  4.       Le Comit¨¦ a demand¨¦ une fois de plus au BSCI o¨´ en ¨¦tait la situation et celui-ci lui a expliqu¨¦ que le m¨¦canisme central de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information n¡¯¨¦tait pas une priorit¨¦, au vu des autres besoins urgents. Le Comit¨¦ note toutefois que, dans sa r¨¦solution , par laquelle l¡¯Assembl¨¦e a approuv¨¦ le classement des diff¨¦rents types d¡¯investigation op¨¦r¨¦ par le BSCI (cat¨¦gorie I et cat¨¦gorie II), l¡¯Assembl¨¦e comptait que toutes les investigations seraient signal¨¦es.
  5.       Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit ne partage pas l¡¯avis du BSCI selon lequel le m¨¦canisme central de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information ne serait pas une priorit¨¦ et il juge peu convaincants les arguments mis en avant pour expliquer le retard pris dans sa mise en place. Il regrette que les recommandations qui ont ¨¦t¨¦ faites successivement par le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, lui-m¨ºme, le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, les d¨¦cisions du Comit¨¦ de gestion et deux r¨¦solutions de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale n¡¯aient pas suffi ¨¤ inciter le BSCI ¨¤ d¨¦velopper le m¨¦canisme central de r¨¦ception des ¨¦l¨¦ments d¡¯information qui fait pourtant cruellement d¨¦faut. Il r¨¦it¨¨re sa recommandation pr¨¦c¨¦dente tendant ¨¤ ce que le BSCI mette en place le plus vite possible un tel m¨¦canisme sans trouver d¡¯autres excuses. Il ¨¦tudiera la suite donn¨¦e ¨¤ cette recommandation essentielle lors de ses prochaines sessions.

 

                         Postes vacants ¨¤ la Division des investigations

 

  1.       Le Comit¨¦ est conscient que les complications et la dur¨¦e des proc¨¦dures de recrutement et d¡¯engagement sont un probl¨¨me dans l¡¯Organisation dans son ensemble. Toutefois, le Comit¨¦ a fait part ¨¤ maintes reprises et depuis longtemps de l¡¯inqui¨¦tude que lui inspirait le taux de vacance de postes ¨¦lev¨¦ au BSCI et il note que l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale demande depuis 2008 au Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral de faire tout son possible pour pourvoir les postes vacants ¨¤ titre prioritaire, comme elle l¡¯a fait encore r¨¦cemment dans sa r¨¦solution .
  2.       Le Comit¨¦ note qu¡¯au 31 mai 2017, le taux global de vacance de postes ¨¤ la Division des investigations ¨¦tait de 21,2 %. Par comparaison, le taux moyen de vacance de postes au compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour la p¨¦riode allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016 ¨¦tait de 9,8 % (voir ). Comme indiqu¨¦ pr¨¦c¨¦demment, on est en droit de se demander si le BSCI a les moyens de s¡¯acquitter de son mandat. C¡¯est une des raisons pour lesquelles le Comit¨¦ n¡¯a pas ¨¦t¨¦ en mesure de donner des assurances quant aux ressources globales de la Division des investigations.
  3.       Le Comit¨¦ a depuis longtemps conseill¨¦ au BSCI d¡¯adopter de nouvelles strat¨¦gies de recrutement pour r¨¦soudre ses probl¨¨mes de vacance de postes, comme soulign¨¦ au paragraphe 8 du document . Le BSCI pourrait par exemple engager des enqu¨ºteurs ¨¤ la classe de d¨¦but et les former progressivement pour qu¡¯ils puissent ¨ºtre finalement promus aux postes d¡¯enqu¨ºteur en chef, envisager de puiser des candidats dans les fichiers des responsables de l¡¯application des lois retrait¨¦s des pays dans lesquels l¡¯ONU m¨¨ne des activit¨¦s, et adopter une strat¨¦gie compl¨¨te et efficace de r¨¦tention.
  4.       Lors de son examen des cycles de planification du compte d¡¯appui pour 2017/18 et du budget ordinaire pour 2018-2019 du BSCI, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯un plan de travail complet avait ¨¦t¨¦ mis au point pour r¨¦gler certains des probl¨¨mes que la Division connaissait de longue date. Selon le BSCI, il s¡¯agissait notamment de veiller ¨¤ ce que la Division recrute les meilleurs candidats en puisant dans le vivier de talents le plus large possible, d¡¯am¨¦liorer la diversit¨¦ des effectifs et de retenir le personnel en poste, de continuer de cibler les efforts sur les investigations concernant les cas d¡¯exploitation sexuelles ou d¡¯atteintes sexuelles, de mettre davantage l¡¯accent sur les enqu¨ºtes concernant les cas de fraude et de corruption et de faire en sorte que la Division s¡¯am¨¦liore continuellement et soit en mesure de r¨¦pondre aux demandes de plus en plus nombreuses qui lui ¨¦taient adress¨¦es pour qu¡¯elle contribue ¨¤ l¡¯effort de formation et au renforcement des capacit¨¦s dans d¡¯autres entit¨¦s des Nations Unies.
  5.       En ce qui concerne la premi¨¨re initiative, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯un exercice complet de recrutement avait ¨¦t¨¦ men¨¦ ¨¤ bien aux mois de f¨¦vrier et mars 2017 et que le BSCI esp¨¦rait qu¡¯il serait ainsi possible de pourvoir durablement un grand nombre des postes vacants. Le Comit¨¦ a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ que cet exercice avait donn¨¦ lieu ¨¤ des processus de recrutement novateurs comme l¡¯administration de tests en ligne.
  6.       Le BSCI a en outre inform¨¦ le Comit¨¦ que l¡¯am¨¦lioration des politiques de recrutement et de r¨¦tention exigerait toute une s¨¦rie de mesures. Il faudrait notamment :
  1.       Red¨¦finir le mod¨¨le de ressources de la Division et planifier ses demandes de ressources en cons¨¦quence;
  2.       Pr¨¦parer des projets de budget r¨¦alistes tenant compte des risques afin d¡¯¨¦tayer les demandes de ressources suppl¨¦mentaires de la Division ou de mieux r¨¦partir ces ressources;
  3.       Chercher ¨¤ obtenir, dans la mesure du possible et si n¨¦cessaire, des fonds extrabudg¨¦taires pour les postes suppl¨¦mentaires d¡¯enqu¨ºteurs;
  4.       Ramener ¨¤ 5 % le taux de vacance de postes;
  5.       Faire en sorte que les exigences relatives ¨¤ l¡¯e-performance soient respect¨¦es ¨¤ 100 % tout en veillant ¨¤ ce que les personnel d¡¯encadrement utilise convenablement le syst¨¨me d¡¯e-performance pour g¨¦rer efficacement les effectifs;
  6.        Veiller ¨¤ ce qu¡¯un membre du personnel d?ment exp¨¦riment¨¦ et qualifi¨¦ soit temporairement recrut¨¦ ¨¤ la classe P-4 et charg¨¦ de proc¨¦der ¨¤ un examen approfondi de la r¨¦tention du personnel dans la Division, en vue de produire un plan d¡¯action qui puisse ¨ºtre utilis¨¦ pour s¡¯attaquer efficacement au probl¨¨me et am¨¦liorer le taux de r¨¦tention.
  1.       Le Comit¨¦ a demand¨¦ au BSCI o¨´ il en ¨¦tait de ses efforts pour pourvoir les postes vacants ¨¤ la Division des investigations et il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que plusieurs postes ¨¦taient sur le point d¡¯¨ºtre pourvus. Si tel ¨¦tait le cas, ce serait un pas dans la bonne direction.
  2.       Compte tenu de ce qui pr¨¦c¨¨de, le Comit¨¦ prend note des efforts d¨¦ploy¨¦s par le BSCI et compte que des progr¨¨s r¨¦els et concrets seront bient?t accomplis pour r¨¦duire les taux de vacance de postes. Il recommande de nouveau au BSCI de s¡¯occuper de ce probl¨¨me ¨¤ titre prioritaire et il continuera de suivre l¡¯¨¦volution de la situation et de d¡¯¨¦voquer les progr¨¨s r¨¦alis¨¦s dans ses prochains rapports.

 

                         R¨¦duction de la dur¨¦e des investigations

 

  1.       Aux paragraphes 29 et 30 du document , le Comit¨¦ a d¨¦clar¨¦ qu¡¯il avait appris qu¡¯en moyenne les investigations prenaient moins de temps et qu¡¯il fallait moins de 12 mois pour les mener ¨¤ bien contre 23 mois en 2011. Le BSCI a ¨¦galement inform¨¦ le Comit¨¦ que les responsables ¨¦taient encourag¨¦s ¨¤ maintenir cette tendance ¨¤ la baisse et que l¡¯objectif ¨¦tait qu¡¯au premier jour de l¡¯ann¨¦e, tous les dossiers de l¡¯ann¨¦e pr¨¦c¨¦dent l¡¯ann¨¦e ¨¦coul¨¦e soient clos. Ainsi, le 1er janvier 2017, tous les dossiers remontant ¨¤ 2015 ou 2014 devraient ¨ºtre clos.
  2.       ? titre de suivi, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que les rapports comprendraient d¨¦sormais davantage de contributions des enqu¨ºteurs en chef et des enqu¨ºteurs r¨¦sidents en chef pour tenir compte de l¡¯¨¦volution des progr¨¨s des dossiers dont ils s¡¯occupent respectivement. Le BSCI a indiqu¨¦ que le Bureau r¨¦gional d¡¯investigation d¡¯Entebbe (Ouganda), avait adopt¨¦ une gestion des dossiers par portefeuille en prenant plusieurs initiatives pour mieux r¨¦partir les dossiers ou les redistribuer en tenant compte de l¡¯expertise des uns et des autres afin d¡¯am¨¦liorer les statistiques concernant les dossiers en souffrance, accro?tre de mani¨¨re syst¨¦matique la qualit¨¦ des investigations et donner davantage de responsabilit¨¦s au personnel d¡¯encadrement de rang interm¨¦diaire, dans le cadre d¡¯une approche plus pragmatique du suivi des dossiers.
  3.       Par ailleurs, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que tous les dossiers de 2015 avaient ¨¦t¨¦ trait¨¦s comme il se doit et que la majorit¨¦ des dossiers de 2016 qui avaient ¨¦t¨¦ ouverts depuis plus de six mois en ¨¦taient au stade de l¡¯¨¦tablissement des rapports. Le Comit¨¦ se f¨¦licite des progr¨¨s r¨¦alis¨¦s et demande au BSCI de maintenir l¡¯¨¦lan afin d¡¯atteindre l¡¯objectif d¡¯une r¨¦duction de la dur¨¦e moyenne des enqu¨ºtes ¨¤ six mois.

 

 

  1.     Information financi¨¨re

 

 

  1.       Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ consultatif a eu des entretiens avec le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint ¨¤ la gestion, la Contr?leuse et le Directeur ex¨¦cutif d¡¯Umoja sur un certain nombre de questions li¨¦es ¨¤ l¡¯information financi¨¨re. Les questions abord¨¦es ¨¦taient notamment :
  1.       L¡¯¨¦tat d¡¯avancement des plans de valorisation des avantages d¨¦coulant des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) et de la mise en service d¡¯Umoja;
  2.       La mise en service d¡¯Umoja;
  3.       Le contr?le interne, en particulier en ce qui concerne la pr¨¦vention et la d¨¦tection des fraudes.

 

                         Application des Normes comptables internationales pour le secteur public

 

  1.       En ce qui concerne l¡¯application des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS), le Comit¨¦ consultatif a continu¨¦ d¡¯¨ºtre r¨¦guli¨¨rement mis au courant de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement du projet et a not¨¦ que le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a continu¨¦ de n¡¯assortir ses opinions d¡¯aucune r¨¦serve. Les opinions relatives aux ¨¦tats financiers conformes aux normes IPSAS pour 2015 et aux ¨¦tats financiers des op¨¦rations de maintien de la paix pour 2016 n¡¯¨¦taient assorties d¡¯aucune r¨¦serve.
  2.       Le Comit¨¦ a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le projet serait men¨¦ ¨¤ bon terme d¡¯ici ¨¤ d¨¦cembre 2017 et que les fonctions requises seraient int¨¦gr¨¦es dans le budget ordinaire et les budgets de maintien de la paix. Par ailleurs, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ avis¨¦ que le dixi¨¨me et dernier rapport IPSAS serait publi¨¦ d¡¯ici ¨¤ septembre 2017. En cons¨¦quence, la Contr?leuse a fait part au Comit¨¦ des enseignements tir¨¦s de l¡¯application des normes IPSAS, en mettant l¡¯accent sur les point suivants : a) il s¡¯agit de l¡¯une des initiatives de gestion du changement les plus fructueuses que l¡¯Organisation des Nations Unies ait men¨¦e ces derni¨¨res ann¨¦es; b) la gouvernance, la gestion et le contr?le du projet sont des facteurs de succ¨¨s clefs; c) la constitution d¡¯¨¦quipes locales charg¨¦es de l¡¯application des normes IPSAS et leur participation au Comit¨¦ directeur pour les normes IPSAS ont permis un passage aux normes harmonieux ¨¤ l¡¯¨¦chelle de l¡¯Organisation; d) un plan de valorisation des avantages clair et l¡¯implication des hauts responsables (dans le cadre de pactes) sont d¡¯une importance essentielle; et e) une structure permanente ¨¤ plus long terme et des promesses de contributions de la part des ?tats Membres sont indispensables pour assurer le respect des normes IPSAS ¨¤ plus long terme.
  3.       Le Comit¨¦ f¨¦licite le Secr¨¦tariat d¡¯¨ºtre parvenu ¨¤ aligner les normes comptables de l¡¯Organisation sur les normes internationales, ce qui repr¨¦sente un succ¨¨s consid¨¦rable. Il f¨¦licite ¨¦galement le Secr¨¦tariat de chercher ¨¤ d¨¦gager des enseignements de cette exp¨¦rience pour pouvoir les mettre ¨¤ profit afin d¡¯assurer le succ¨¨s d¡¯autres projets du m¨ºme type. Toutefois, il note qu¡¯il n¡¯a ¨¦t¨¦ fait ¨¦tat d¡¯aucune difficult¨¦ parmi les le?ons tir¨¦es et il recommande de ne pas faire l¡¯impasse sur ce type d¡¯exp¨¦riences et sur les probl¨¨mes qui ont pu ¨ºtre rencontr¨¦s.

 

                         Mise en service d¡¯Umoja

 

  1.       En ce qui concerne Umoja, le Comit¨¦ a eu plusieurs entretiens concernant les progr¨¨s r¨¦alis¨¦s jusque-l¨¤ :
  1.       en juillet 2016, le dispositif de prestation de services (recouvrement des co?ts) aux op¨¦rations de maintien de la paix et missions politiques sp¨¦ciales et la premi¨¨re partie du module Commission de la fonction publique internationale (CFPI) ont ¨¦t¨¦ lanc¨¦s. La solution finale en ce qui concerne le module de la CFPI doit ¨ºtre introduite en septembre 2017;
  2.       la mise en service du groupe 5 (personnel recrut¨¦ sur le plan national dans les op¨¦rations de maintien de la paix et personnel en tenue) a eu lieu et le processus s¡¯est pass¨¦ sans heurts gr?ce aux enseignements tir¨¦s de l¡¯exp¨¦rience;
  3.       la deuxi¨¨me phase pour la CFPI (bar¨¨me unifi¨¦) et les ¨¦tats financiers (Volume I, Programme des Nations Unies pour l¡¯environnement, Programme des Nations Unies pour les ¨¦tablissements humains, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Centre du commerce international et Tribunaux) ont ¨¦t¨¦ lanc¨¦s aux mois de janvier et f¨¦vrier 2017, respectivement.
  1.       S¡¯agissant des mises en service en 2018, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que les fonctionnalit¨¦s planification strat¨¦gique et gestion de la performance (auparavant ? ¨¦tablissement du budget ?), gestion de la cha?ne d¡¯approvisionnement (phases 2 et 3), collecte de fonds et de gestion des relations avec les donateurs, partenaires d¡¯ex¨¦cution, gestion des effectifs et sise ¨¤ niveau du logiciel SAP seraient introduites.
  2.       Durant les d¨¦lib¨¦rations, le Comit¨¦ a souhait¨¦ savoir si un module audit ¨¦tait pr¨¦vu dans Umoja. En r¨¦ponse, l¡¯administration l¡¯a inform¨¦ qu¡¯il n¡¯y avait pas de module audit sp¨¦cifique, mais qu¡¯il pourrait ¨ºtre fait appel au commissaires aux comptes pour trouver une r¨¦ponse ¨¤ ces pr¨¦occupations s¡¯il y avait lieu.
  3.       Par la suite, au cours de ses ¨¦changes avec le BSCI, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯il existait un module gouvernance, risques et conformit¨¦ et que le BSCI examinait avec l¡¯administration les modalit¨¦s de son int¨¦gration dans Umoja.
  4.       Comme indiqu¨¦ dans les pr¨¦c¨¦dents rapports, gr?ce ¨¤ la mise en service d¡¯Umoja, l¡¯administration et les d¨¦cideurs peuvent avoir une id¨¦e claire des activit¨¦s men¨¦es dans l¡¯Organisation et des co?ts correspondants. L¡¯essentiel, comme le Comit¨¦ et d¡¯autres le soulignent depuis longtemps, c¡¯est de voir se concr¨¦tiser les avantages attendus du nouveau syst¨¨me. ? cet ¨¦gard, le Comit¨¦ demande depuis longtemps au BSCI de mettre au point des strat¨¦gies sur la mani¨¨re dont il utilisera les donn¨¦es tir¨¦es d¡¯Umoja dans son travail de v¨¦rification. Pour ce faire, le BSCI devra acqu¨¦rir ou d¨¦velopper de nouvelles comp¨¦tences analytiques en ce qui concerne l¡¯exploration de donn¨¦es, l¡¯analyse des causes profondes, la visualisation des donn¨¦es et les syst¨¨mes et l¡¯analyse statistique.
  5.       Compte tenu de ce qui pr¨¦c¨¨de, le Comit¨¦ consid¨¨re qu¡¯il est crucial qu¡¯un v¨¦ritable module Audit soit mis en place ¨¦tant donn¨¦ la pl¨¦thore de donn¨¦es pr¨¦cieuses auxquelles Umoja doit donner acc¨¨s et l¡¯environnement num¨¦rique dans lequel le BSCI sera amen¨¦ ¨¤ travailler. Le Comit¨¦ recommande donc que l¡¯administration mette en place un module Audit qui tienne compte des besoins du BSCI avant l¡¯ach¨¨vement de la phase de conception d¡¯Umoja. Il est d¡¯avis que l¡¯existence d¡¯un module d¡¯audit appropri¨¦ permettrait de renforcer les contr?les internes de l¡¯Organisation dans son ensemble.
  6.       Le Comit¨¦ se f¨¦licite des progr¨¨s r¨¦alis¨¦s en ce qui concerne la mise en service d¡¯Umoja. Il r¨¦it¨¨re l¡¯observation qu¡¯il a d¨¦j¨¤ faite, ¨¤ savoir qu¡¯avec l¡¯entr¨¦e d¡¯Umoja dans sa phase de stabilisation, les enjeux essentiels tournent d¨¦sormais autour de la question des moyens de faire en sorte que l¡¯Organisation s¡¯emploie avec constance ¨¤ se doter de la capacit¨¦ de mettre Umoja et ses produits au service de la prise des d¨¦cisions. Il faut pour cela que le Secr¨¦tariat veille ¨¤ ce que l¡¯encadrement et le reste du personnel aient acquis les connaissances et les capacit¨¦s n¨¦cessaires, par la formation, le partage des connaissances et d¡¯autres moyens. Ce perfectionnement des capacit¨¦s est vital pour r¨¦pondre aux exigences raisonnables des ?tats Membres quant ¨¤ la r¨¦alisation des avantages escompt¨¦s d¡¯Umoja, compte tenu des co?ts, des efforts et du temps qu¡¯il a fallu consacrer ¨¤ la mise en ?uvre du projet. Par-dessus tout, il faut veiller ¨¤ ce que les organes de contr?le, notamment le BSCI, aient les qualifications requises pour s¡¯acquitter de leurs fonctions dans l¡¯environnement num¨¦rique.
  7.       Le Comit¨¦ est par ailleurs d¡¯avis que le BSCI peut s¡¯appuyer sur les travaux r¨¦cents ou en cours des bureaux d¡¯audit nationaux pour d¨¦terminer de quelle mani¨¨re il doit utiliser les produits d¡¯Umoja pour rationaliser et mieux cibler ses travaux d¡¯audit.

 

                         Valorisation des avantages d¨¦coulant de l¡¯application des normes IPSAS
et de la mise en service d¡¯Umoja

 

  1.       En ce qui concerne les normes IPSAS, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯il serait donn¨¦ suite aux recommandations, approuv¨¦es par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, que le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires avait formul¨¦es au sujet du neuvi¨¨me rapport d¡¯¨¦tape sur l¡¯adoption des normes IPSAS par l¡¯Organisation des Nations Unies (). Au paragraphe 6 de son rapport (), le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires a dit qu¡¯il ¨¦tait d¡¯avis que les rapports concernant les am¨¦liorations enregistr¨¦es devraient inclure des exemples concrets, appuy¨¦s par des ¨¦valuations quantitatives. Il ¨¦tait ¨¦galement d¡¯avis que les renseignements communiqu¨¦s devraient clairement faire la part entre les am¨¦liorations imputables aux perfectionnements du syst¨¨me li¨¦s ¨¤ Umoja et celles qui d¨¦coulaient de l¡¯adoption des normes IPSAS. La Contr?leuse a donc not¨¦ que les tendances dans les ¨¦tats financiers (maintien de la paix et autre) seraient analys¨¦es pour identifier les changements et am¨¦liorations apport¨¦es par les normes IPSAS (sur les plans qualitatif et quantitatif) et que les r¨¦sultats seraient pr¨¦sent¨¦s dans le dernier rapport d¡¯¨¦tape.
  2.       En ce qui concerne la valorisation des avantages d¨¦coulant d¡¯Umoja, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ des avantages pr¨¦sent¨¦s par Umoja tant sur les plans qualitatif que quantitatif. Ces avantages escompt¨¦s seraient d¨¦finis sur la base d¡¯une m¨¦thodologie commune, et les ¨¦ventuels changements seraient pr¨¦sent¨¦s dans le prochain rapport d¡¯¨¦tape sur Umoja. Les avantages d¡¯ordre qualitatif pr¨¦vus ¨¦taient notamment les suivants :
  1.       La possibilit¨¦ de prendre des d¨¦cisions mieux inform¨¦es gr?ce ¨¤ une visibilit¨¦ en temps r¨¦el des donn¨¦es mondiales et ¨¤ la disponibilit¨¦ de davantage d¡¯informations analytiques;
  2.       La possibilit¨¦ d¡¯am¨¦liorer encore la prestation de services;
  3.       La mise en place de proc¨¦dures plus efficaces gr?ce ¨¤ l¡¯¨¦limination de tout redoublement inutile des t?ches et ¨¤ une plus grande automatisation.
  1.       En ce qui concerne les avantages quantitatifs pr¨¦sent¨¦s par Umoja, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯ils repr¨¦senteraient d¡¯ici ¨¤ 2021 un montant total annuel de 205,5 millions de dollars, dont 85 millions de dollars au titre du budget ordinaire et 120,5 millions de dollars au titre du budget de maintien de la paix. En outre, il a appris que l¡¯administration analysait les aspects quantitatifs de la valorisation des avantages et que le Comit¨¦ des commissaires aux comptes ¨¦tait sur le point de valider la m¨¦thodologie utilis¨¦e.
  2.       Le Comit¨¦ prend note de ces ¨¦volutions et reviendra sur cette question lors de sessions ult¨¦rieures.

 

                         Dispositif de contr?le interne et politique de lutte contre la fraude

 

                         D¨¦claration relative au contr?le interne

 

  1.       Au paragraphe 80 du document , le Comit¨¦ a d¨¦clar¨¦ qu¡¯il avait ¨¦t¨¦ inform¨¦ que les ¨¦tats financiers seraient assortis d¡¯une d¨¦claration relative au contr?le interne en 2018. Le Comit¨¦ a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le dispositif de contr?le interne du Comit¨¦ des organisations coparrainantes de la Commission Treadway servirait de cadre conceptuel pour cette d¨¦claration relative au contr?le interne. Depuis lors, le Comit¨¦ a re?u des mises ¨¤ jour r¨¦guli¨¨res sur les progr¨¨s accomplis.
  2.    Comme il l¡¯a not¨¦ dans son rapport suivant (), le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯un r¨¦pertoire d¡¯auto-¨¦valuation et une mission d¡¯assurance seraient ¨¦labor¨¦s et qu¡¯une phase pilote serait ex¨¦cut¨¦e ¨¤ l¡¯automne de 2016 et au d¨¦but de 2017. Par la suite, la Contr?leuse a inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯un Groupe de l¡¯assurance et du suivi avait ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦ ¨¤ la Division de la comptabilit¨¦ du Bureau de la planification des programmes, du budget et de la comptabilit¨¦. Le Groupe doit mener des activit¨¦s destin¨¦es ¨¤ donner une assurance raisonnable quant ¨¤ la fiabilit¨¦ des donn¨¦es qui alimentent les ¨¦tats financiers et les documents comptables. Il surveille ¨¦galement r¨¦guli¨¨rement les transactions effectu¨¦es dans Umoja, cherche ¨¤ d¨¦tecter d¡¯¨¦ventuelles sources d¡¯erreur, d¨¦c¨¨le les irr¨¦gularit¨¦s et veille ¨¤ ce que les mesures correctives appropri¨¦es soient prises par la personne ¨¤ l¡¯origine de la transaction ou par un tiers, selon le cas.
  3.    En outre, la Contr?leuse a inform¨¦ le Comit¨¦ que le Bureau de la planification des programmes, du budget et de la comptabilit¨¦ ¨¦tait en train d¡¯¨¦laborer des r¨¦pertoires d¡¯auto-¨¦valuation et des missions d¡¯assurance pour 17 principes de contr?le interne, en s¡¯inspirant du ? cube du Comit¨¦ des organisations coparrainantes de la Commission Treadway ?. Ainsi, apr¨¨s des consultations avec le D¨¦partement de la gestion, le BSCI, le Bureau des affaires juridiques et le D¨¦partement de l¡¯appui aux missions, certaines entit¨¦s charg¨¦es du maintien de la paix seraient amen¨¦es ¨¤ tester les outils d¡¯assurance. En ce qui concerne les activit¨¦s autres que celles de maintien de la paix, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la d¨¦claration relative au contr?le interne devait ¨ºtre jointe aux ¨¦tats financiers en 2018, sous r¨¦serve de certaines questions comme les r¨¦formes en cours et l¡¯¨¦valuation des options techniques.
  4.    La d¨¦claration relative au contr?le interne est un outil de responsabilisation important par lequel une organisation donne l¡¯assurance qu¡¯elle g¨¨re et contr?le comme il se doit les ressources sous sa responsabilit¨¦. Conform¨¦ment au r?le qui est le sien, le Comit¨¦ a l¡¯intention d¡¯approfondir l¡¯examen de la d¨¦claration relative au contr?le interne de l¡¯Organisation pour veiller ¨¤ ce que tous les ¨¦l¨¦ments importants, tels que le champ d¡¯application du principe de responsabilit¨¦, le but du syst¨¨me de contr?le interne, la capacit¨¦ de g¨¦rer les risques, le cadre relatif aux risques et au contr?le et l¡¯examen de son efficacit¨¦, soient bien en place.

 

                         ?valuation des risques de fraude

 

  1.    En ce qui concerne la fraude, les observations du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant sont inspir¨¦es de ses observations et recommandations ant¨¦rieures et de celles du Comit¨¦ des commissaires aux comptes, du Corps commun d¡¯inspection, du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires et de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. Le Comit¨¦ prend note des paragraphes 7 et 8 de la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, dans laquelle l¡¯Assembl¨¦e a pri¨¦ le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral de proc¨¦der ¨¤ une ¨¦valuation compl¨¨te des risques de fraude d¡¯ici ¨¤ la mi-2017 et d¡¯actualiser les instruments juridiques utilis¨¦s dans le cadre des relations avec des tiers.
  2.    En r¨¦ponse, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant a ¨¦t¨¦ inform¨¦ de la cr¨¦ation d¡¯un Comit¨¦ consultatif pour l¡¯¨¦valuation des risques de fraude copr¨¦sid¨¦ par le Bureau du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint ¨¤ la gestion et le Bureau de la planification des programmes, du budget et de la comptabilit¨¦. Selon l¡¯administration, cette ¨¦valuation consistera ¨¤ :
  1.       Examiner les donn¨¦es sur les cas de fraude et les rapports de contr?le;
  2. ?laborer une taxinomie des fraudes adapt¨¦e en hi¨¦rarchisant les risques ¨¤ partir des r¨¦sultats d¡¯enqu¨ºtes, d¡¯entretiens et de consultations de groupes de discussion;
  3.       D¨¦signer les pilotes du risque institutionnel qui concevront et appliqueront des plans d¡¯action d¨¦taill¨¦s de traitement des risques pour am¨¦liorer la r¨¦ponse de l¡¯Organisation;
  4.       Approuver les rapports.
  1.    En outre, la Contr?leuse a soulign¨¦ qu¡¯en vertu du principe no 8 du cadre de contr?le interne int¨¦gr¨¦ du Comit¨¦ des organisations coparrainantes de la Commission Treadway, une organisation se doit d¡¯¨¦valuer les possibilit¨¦s de fraude lors de son examen des risques pouvant entraver la r¨¦alisation de ses objectifs. Par cons¨¦quent, le processus conduisant ¨¤ l¡¯¨¦tablissement de la d¨¦claration relative au contr?le interne comprendrait chaque ann¨¦e une auto-¨¦valuation des risques de fraude dans chaque entit¨¦ et les assurances et attestations correspondantes.
  2.    Lors des discussions qui ont eu lieu avec le BSCI, et comme d¨¦j¨¤ indiqu¨¦ au paragraphe 65 du pr¨¦sent rapport, le Bureau a fait part de son intention de mettre davantage l¡¯accent sur la lutte contre la fraude et la corruption. La d¨¦marche suivie par le Bureau en mati¨¨re de lutte contre la fraude reposait sur un renforcement de la collaboration entre ses divisions. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le BSCI avait ¨¦labor¨¦ un manuel d¡¯audit et d¡¯investigation des cas de fraude, qui servirait de guide pour institutionnaliser et renforcer les liens entre audits et investigations.
  3.    Le BSCI a ¨¦galement soulign¨¦ qu¡¯il collaborait avec le D¨¦partement de la gestion pour ¨¦toffer le Dispositif de lutte contre la fraude et la corruption du Secr¨¦tariat de l¡¯ONU. Le BSCI a indiqu¨¦ qu¡¯il avait dans ce contexte accept¨¦ d¡¯¨ºtre le m¨¦canisme central de r¨¦ception des signalements des cas de fraude et de corruption. En outre, le BSCI a not¨¦ que la Division de l¡¯audit interne et la Division des investigations mettraient l¡¯accent sur trois types de fraude et de corruption, et que chaque grand lieu d¡¯affectation s¡¯occuperait des cas correspondant ¨¤ un type de fraude et de corruption sp¨¦cifique : fraude ¨¤ l¡¯assurance maladie, au Si¨¨ge; fraude ¨¤ l¡¯indemnit¨¦ pour frais d¡¯¨¦tudes, ¨¤ Vienne; et fraude de la part de partenaires d¡¯ex¨¦cution, ¨¤ Entebbe (Ouganda).
  4.    En outre, le BSCI a inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯il appuyait le Bureau de la d¨¦ontologie dans l¡¯¨¦laboration d¡¯un nouveau programme de formation obligatoire en ligne sur la fraude et la corruption et qu¡¯il ¨¦tait en train de mettre au point des activit¨¦s de sensibilisation sur la fraude et la corruption.
  5.    Tout en f¨¦licitant le BSCI de ses nouveaux efforts pour lutter contre la fraude et la corruption, le Comit¨¦ est d¡¯avis qu¡¯en l¡¯absence d¡¯un syst¨¨me central de r¨¦ception des informations, il ne sera pas possible de r¨¦pondre aux pr¨¦occupations exprim¨¦es par plusieurs organes de contr?le, qui craignent que tous les cas de fraude ne soient pas signal¨¦s.

 

 

  1.     Coordination entre les organes de contr?le de l¡¯ONU

 

 

  1.    Durant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, outre ses r¨¦unions p¨¦riodiques avec le BSCI, le Comit¨¦ consultatif s¡¯est entretenu avec d¡¯autres organes de contr?le, tels que le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, y compris son comit¨¦ des op¨¦rations d¡¯audit. Ce dialogue a permis aux organes de contr?le de l¡¯ONU d¡¯avoir un ¨¦change de vues sur des questions d¡¯int¨¦r¨ºt commun et leur a offert une bonne occasion de coop¨¦rer.
  2.    Dans le cadre de son mandat, le Comit¨¦ consultatif a sollicit¨¦ les vues du Comit¨¦ des commissaires aux comptes, du Corps commun d¡¯inspection et du BSCI, qui ont tous mis en avant les m¨¦canismes de coordination leur permettant de coordonner leurs activit¨¦s, y compris de mettre en commun leurs programmes de travail. ? l¡¯occasion de r¨¦unions tenues s¨¦par¨¦ment avec ces trois organes, il a pris note des relations constructives que ceux-ci avaient nou¨¦es au travers de leurs r¨¦unions tripartites de coordination et de la mise en commun de leurs plans de travail, l¡¯objectif ¨¦tant d¡¯¨¦viter tout chevauchement d¡¯activit¨¦s. Il est d¡¯avis que cette coordination s¡¯av¨¦rera tr¨¨s utile ¨¤ d¡¯autres occasions.
  3.    En novembre 2016, le Comit¨¦ consultatif a par ailleurs accueilli une r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies. Vingt-six repr¨¦sentants de 19 comit¨¦s de contr?le d¡¯entit¨¦s du Secr¨¦tariat de l¡¯ONU, des fonds et programmes et institutions sp¨¦cialis¨¦es des Nations Unies et du Fonds mon¨¦taire international ont assist¨¦ ¨¤ cette r¨¦union.
  4.    Elle pris place dans le contexte du rapport du Corps commun d¡¯inspection sur la fonction d¡¯audit dans le syst¨¨me des Nations Unies (), dans lequel il a ¨¦t¨¦ not¨¦ que les comit¨¦s d¡¯audit travaillaient mieux et ¨¦taient mieux ¨¤ m¨ºme de contribuer aux processus de gouvernance des organisations lorsqu¡¯ils entretenaient des relations r¨¦guli¨¨res et objectives entre eux. Apr¨¨s avoir demand¨¦ leur avis ¨¤ diff¨¦rents comit¨¦s de contr?le, il est apparu que la tenue d¡¯une r¨¦union annuelle de tous les comit¨¦s de contr?le suscitait un fort int¨¦r¨ºt.
  5.    Une telle r¨¦union aurait pour objectif principal de permettre un ¨¦change d¡¯informations entre les comit¨¦s de contr?le sur les difficult¨¦s qu¡¯ils rencontraient tous et les pratiques recommandables et d¡¯identifier les sujets de pr¨¦occupation plus larges qui devaient ¨ºtre port¨¦s ¨¤ l¡¯attention des organes directeurs, de l¡¯administration, des services de contr?le ou des autres parties int¨¦ress¨¦es. Les participants ont ¨¦voqu¨¦ les risques actuels et nouveaux, notamment en ce qui concerne la fraude et la corruption, la cybers¨¦curit¨¦ et la transformation num¨¦rique, et la maturit¨¦ des approches de la gestion du risque institutionnel dans le syst¨¨me des Nations Unies. Ils ont ¨¦galement ¨¦voqu¨¦ la question des mandats des comit¨¦s et celle des relations avec les services de contr?le dans leur ensemble et la mani¨¨re de les am¨¦liorer. ? la fin de la r¨¦union, les participants sont convenus qu¡¯il ¨¦tait important qu¡¯ils puissent partager des informations et des id¨¦es et que les comit¨¦s de contr?le devaient continuer de se r¨¦unir r¨¦guli¨¨rement.

 

 

  1.     Coop¨¦ration et acc¨¨s

 

 

  1.    Le Comit¨¦ souligne qu¡¯il a b¨¦n¨¦fici¨¦, dans l¡¯exercice de ses attributions, de la coop¨¦ration du BSCI et des hauts responsables du Secr¨¦tariat, notamment du D¨¦partement de la gestion. Il a aussi pu obtenir le concours du personnel, les documents et l¡¯information dont il avait besoin pour son travail. Il a le plaisir de signaler qu¡¯il a continu¨¦ de travailler en ¨¦troite collaboration avec le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes. Il se r¨¦jouit ¨¤ la perspective de poursuivre sa collaboration avec les entit¨¦s auxquelles il a affaire pour s¡¯acquitter en temps utile des fonctions que lui assigne son mandat.

 

 

  1.     Conclusion

 

 

Dans l¡¯exercice de son mandat, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit soumet ¨¤ l¡¯examen de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale les observations, commentaires et recommandations formul¨¦s ci-dessus aux paragraphes 17, 20, 23, 27, 30, 31, 33, 39, 43, 47, 51, 55, 58, 60, 63, 66, 71, 74, 79, 82, 86, 92, 93, 94, 98, 102, et 109. 

document type: 
report
Session: 
72
report type: 
IAAC Annual Report