̽ѡ

Ressources naturelles et environnement

 Vue en contre-plongée du ciel et du soleil, prise depuis une zone boisée.

L’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a également contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques. En cette Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, nous ne célébrons pas seulement les résultats obtenus à ce jour, mais nous nous tournons également vers l'avenir pour approfondir et accélérer notre action dans le cadre du protocole de Montréal, non seulement pour la couche d'ozone, mais aussi pour les populations, le climat et la planète.

La communauté de Guapinol, dans le nord du Honduras, vit essentiellement de l’agriculture, de l’élevage et des fonds envoyés par des proches vivant aux États-Unis. Entourée de plantations de palmiers africains, la rivière Guapinol redevient peu à peu une source d’ombre et d’eau propre et claire, comme elle l’a toujours été jusqu’en 2018, lorsque la population s’est rendu compte de son haut niveau de pollution. Juana Zúniga et José Cedillo, des écologistes, se sont battus pour le droit à un environnement sain. Leur action a abouti à l'adoption d'une loi importante, le décret exécutif 18-2024, qui garantit la protection des zones protégées du Honduras et interdit l'exploitation minière dans ces zones.

Les forêts couvrent près des deux tiers du territoire de la République du Congo. Foisonnantes de vie, ces vastes forêts font partie du massif de la forêt équatoriale du Bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt pluviale du monde. Elle est également le plus grand puits de carbone au monde.

Que savez-vous des terres dégradées, des déserts et de la sécheresse ? Testez vos connaissances avec le PNUE.

Le Secrétaire général arrose un arbre lors d'une cérémonie

Objectifs du mois

Éclairage sur : l'environnement

La terre entretient la vie sur Terre. Les espaces naturels tels que les forêts, les terres agricoles, les savanes, les tourbières et les montagnes fournissent à l'humanité la nourriture, l'eau et les matières premières dont elle a besoin pour survivre. Face à l'aggravation et au caractère plus long des sécheresses, des tempêtes de sable et de la hausse des températures, il est essentiel de trouver des moyens d'empêcher les terres arides de devenir des déserts, les sources d'eau douce de s'évaporer et les sols fertiles de se transformer en poussière. 

Les politiques d'adaptation, notamment la restauration des forêts et les pratiques de gestion respectueuses de la nature, jouent un rôle crucial dans l'atténuation des risques climatiques dans les Carpates.

Ces 20 dernières années, les incendies de forêt ont représenté un quart des pertes du couvert arboré mondial. Rien qu’en 2023, 400 millions d’hectares sont partis en fumée, soit deux fois la superficie du Mexique. Or un incendie de forêt ne se résume pas à la destruction d’arbres. En détruisant des habitats naturels, les incendies de forêt érodent la biodiversité. Ils libèrent également de grandes quantités de dioxyde de carbone, ce qui contribue au changement climatique. Enfin, ils dégradent les sols et polluent les ressources en eau. S’il existe une vocation et un dévouement pour protéger les zones forestières, c’est sans aucun doute au sein des brigades de pompiers forestiers volontaires du Costa Rica. Découvrez leur histoire.

Chaque année, les incendies de forêt se multiplient et s’aggravent, lourds de conséquences sur la santé, l’économie, les infrastructures et les biomes des pays.

Interdictions de manifester, recours excessif à la force par les forces l’ordre, humiliations, intimidations, assimilation au terrorisme, lourdes condamnations, voici quelques exemples de répression de militants environnementaux que Michel Forst, Rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, documente dans son dernier rapport. D’après lui, la répression des actions pacifiques de désobéissance civile constitue une menace majeure pour la démocratie et les droits humains. Il en parle dans un entretien avec Alexandre Carette, de ONU Info Genève.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.

Vous avez des idées hors du commun pour assurer la protection et la restauration de l'environnement ? Les candidatures pour le prix des Jeunes champions de la Terre sont maintenant ouvertes !

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont désigné sept initiatives d’Afrique, d’Amérique latine, de la région méditerranéenne et d’Asie du Sud-Est comme fleurons mondiaux de la restauration. Ces initiatives concernent des écosystèmes sur le point de basculer dans la dégradation pure et simple du fait d’incendies de forêt, de sécheresses, de la déforestation et de la pollution. Elles peuvent désormais bénéficier du soutien technique et financier de l’ONU.

Ilaria vit avec ses quatre enfants et sa mère dans une partie reculée du territoire indigène Mbya Guarani à Santa Teresita, au Paraguay, où elle est confrontée aux dures réalités d'une mère célibataire dans une communauté touchée par la déforestation et le changement climatique. L'histoire de la communauté Mbya Guarani de Santa Teresita reflète l'expérience partagée par de nombreuses communautés indigènes d'Amérique du Sud qui luttent pour protéger leurs cultures ancestrales et leur résilience face à la déforestation et au changement climatique.

Ilaria vit avec ses quatre enfants et sa mère dans une partie reculée du territoire indigène Mbya Guarani à Santa Teresita, au Paraguay, où elle est confrontée aux dures réalités d'une mère célibataire dans une communauté touchée par la déforestation et le changement climatique.