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FAO

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.

Chemins de transformation des systèmes agroalimentaires pour une alimentation saine

Au Ghana, les recommandations destinées au secteur de la production végétale se concentrent sur la diversification des produits grâce à des variétés améliorées et à de bonnes pratiques agricoles, à la réduction des pertes post récolte et à la sensibilisation des consommateurs.

Élevée dans une famille où les femmes étaient dissuadées de travailler en dehors du foyer, Çiğdem Kudret n’avait jamais connu l’indépendance financière. Après six mois de formation en 2019, Çiğdem a rejoint l’équipe de production de la première coopérative de femmes dans la province du Hatay, dans le sud de la Türkiye. Le tremblement de terre de 2023 a profondément ébranlé la région ; la coopérative a essuyé de graves pertes et seuls 10 pour cent de ses produits ont pu être récupérés. Avec l’aide de la FAO, Atiye Sönmez Erdoğdu, fondatrice de la coopérative, a relancé l’activité de commerce en ligne de la coopérative et rallié d’autres membres pour reprendre la production, malgré les difficultés.

La croissance démographique dans les zones urbaines du Congo a rapidement fait augmenter la demande de viande sauvage. De plus, la porosité des frontières avec les pays voisins a ouvert la voie au trafic illégal d’espèces animales. La pratique excessive de la chasse qui en a résulté, associée à la déforestation, la pollution, les maladies et le changement climatique, a entraîné la diminution des populations d’animaux sauvages dans le bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale après l’Amazonie. le Programme de gestion durable de la faune sauvage vise à améliorer la gestion communautaire de la faune par des pratiques de chasse durables, tout en développant d’autres sources de protéines et moyens de subsistance. 

Depuis des générations, les ancêtres d’Ariel Benitez – les Ava Guaraní, l’un des peuples autochtones vivant dans l’est du Paraguay – récoltent les feuilles vertes d’un arbuste, le maté, qui sont utilisées pour réaliser une infusion caféinée particulièrement appréciée en Amérique du Sud et ailleurs dans le monde. Mais le changement climatique a changé la donne, car le maté, dont les feuilles étaient traditionnellement récoltées dans son milieu naturel, est de moins en moins répandu. Cette communauté plante donc de nouveaux arbustes, avec l’appui de la FAO, afin de préserver l’environnement ainsi que les moyens de subsistance.

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont désigné sept initiatives d’Afrique, d’Amérique latine, de la région méditerranéenne et d’Asie du Sud-Est comme fleurons mondiaux de la restauration. Ces initiatives concernent des écosystèmes sur le point de basculer dans la dégradation pure et simple du fait d’incendies de forêt, de sécheresses, de la déforestation et de la pollution. Elles peuvent désormais bénéficier du soutien technique et financier de l’ONU.

Qu’il s’agisse des haricots, lentilles, pois chiches et petits pois que nous connaissons tous ou de variétés moins connues, les légumineuses sont porteuses de multiples bienfaits pour la santé des sols et contribuent à une alimentation saine.

Le pouvoir de la gouvernance: un processus participatif a rendu un aquifère plus durable au Maroc

La plaine de Berrechid au Maroc a connu une intensification désordonnée de l’irrigation au cours des deux dernières décennies.

La FAO collabore avec l’Organisation des personnes handicapées du Siaya (SIDIPO) au Kenya en promouvant l’emploi des jeunes touchés par le handicap dans le secteur agroalimentaire, et aide ainsi à créer des emplois de qualité qui briseront le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion. Par le biais du programme « Approche pays intégré » de la FAO, des formations ont été organisées par les pouvoirs publics dans différents types d’activités agricoles, dont ont bénéficié environ 65 jeunes membres de la SIDIPO. Lorsque cela s’est avéré nécessaire, les formations ont été dispensées avec l’aide d’un interprète en langue des signes. C’est au bout d’un certain nombre de séances de formation que Stephen a choisi de se spécialiser dans l’élevage avicole.

Pajazit Thaci, un agriculteur kosovar de 81 ans, a été confronté en janvier 2023 à des inondations dévastatrices qui ont détruit ses champs de blé. À la suite de ces inondations, ses terres autrefois fertiles ont été recouvertes d'une épaisse couche de pierres et de sable, ce qui les a rendues impropres à la culture. Pajazit n'a pas seulement perdu sa récolte actuelle, il a également subi une grave perturbation de sa récolte annuelle habituelle et a perdu l'argent qui aurait permis à sa famille de vivre pendant trois mois. Il a reçu des bons de l' (FAO) pour l'aider à réhabiliter ses terres et à reprendre ses activités agricoles, en reconnaissance de ses efforts en tant qu'agriculteur.

Installée dans un champ au cœur de la vallée de Fergana en Ouzbékistan, la serre de Shaodatkhon Oripova n’est plus la simple structure d’antan. Elle est désormais équipée de capteurs numériques connectés à internet, qui permettent à l’agricultrice de 62 ans de contrôler la température, l’humidité, la lumière et l’humidité du sol. Shaodatkhon Oripova participe au projet de la FAO relatif à l’agriculture intelligente au service des générations futures et à l’Initiative villages numériques, qui vise à transformer au moins 1 000 villages dans le monde en pôle numérique.

Cheshma Shirin est un village d'Afghanistan où vivent Fatema et ses trois enfants. Fatema tisse du grillage pour les gabionsdes treillis métalliques qui servent à fabriquer les gabions, ces blocs cubiques de roches utilisés pour consolider les berges de la rivière et ainsi protéger ce village ancien des inondations subites et de l’érosion du sol. Fatema a acquis cette compétence clé grâce à un projet mis en œuvre par la FAO et financé par la Banque mondiale. Ce projet d’aide d’urgence à la sécurité alimentaire vise à apporter à la population afghane, outre une assistance alimentaire, un appui immédiat et essentiel en matière de moyens de subsistance et de services de santé.

Pendant les fêtes, nous passons plus de temps en famille et entre amis, à cuisiner, à échanger des cadeaux ou à voyager pour retrouver nos proches. Nous pouvons rendre toutes ces activités plus durables et plus respectueuses des personnes, des villes et de la planète. La durabilité ne s’arrête pas à l’environnement, elle recouvre également d’autres besoins: emplois, égalité des chances, santé, éducation, sécurité, qualité de vie, etc. Bâtir un avenir meilleur, c’est là l’esprit des fêtes de fin d’année et celui des objectifs de développement durable (ODD). En cette période de fêtes, faisons en sorte que la nouvelle année soit meilleure que la précédente, en ne laissant personne de côté !

Initiative de la FAO main dans la main

L’Initiative 'main dans la main' appuie la mise en œuvre de programmes ambitieux menés à l’échelle nationale aux fins d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires en éradiquant la pauvreté (ODD1), en éliminant la faim et la malnutrition (ODD2), et en réduisant les inégalités (ODD10

Située sur une parcelle de terrain pratiquement stérile, à Puttalam, la maison de Susila Kanthi jouxte une grande usine de production de sel d’un côté et est bordée par une immense lagune de l’autre.